mardi 25 novembre 2014

ils nous ont quitté en 2014


Au XVIIIe siècle, les hommes portaient la chemise et la culotte de toile. Les pantalons étaient en siamoise rayée et la cravate était en fait, un mouchoir de toile noué autour du cou. Les guêtres en toile ou coutil protégeaient les bas et les jambes. Le port des sabots de bois permettait d’économiser les chaussures qui elles, étaient réservées aux jours de fête. Enfin, un chapeau à bord en feutre de laine, abritait du soleil et de la pluie.


Au XIXe siècle, ce costume évolue vers le port d’un pantalon, d’un gilet, d’une veste et d’une redingote pour les jours de fêtes. Cet ensemble est complété par quelques accessoires comme le parapluie, la cravate ou mouchoir de cou, et le chapeau haut-de-forme.

La blouse dénommée en Normandie « blaude » est le vêtement populaire de protection régional. Elle apparaît vers 1780 et se généralise vers 1815. Évoluant dans sa forme, elle perdure jusqu’en 1950. Elle se porte les jours de travail mais également les jours de fêtes où elle s’orne de broderies au point de chaînette au col et aux poignets.
                                                 

Le parapluie, bien qu’un produit de luxe, est un élément incontournable du costume traditionnel normand. A ce costume des jours ouvriers vient s’ajouter une casquette à pont qui se généralise vers 1850

mardi 28 octobre 2014

dimanche 26 octobre 2014

sortie avec les V.M.F

Pierre-Paul FOURCADE
le 14 Septembre 2014




visite au château de Bois-André, à La Carneille, où nous sommes accueillis par M. Dominique de PONTEVES Chapelle dédiée à Sainte Barbe. Très bel endroit 



source : http://www.chaslerie.fr/recherche.php?q=la+carneille

mardi 21 octobre 2014

lundi 1 septembre 2014

bientôt l'école


1669 Eloge des vacances par Mr le curé de Lonlay-l’Abbaye :


Ludi magister, parce simplici turbae :

Sic te frequentes audiant capillati

Et delicatae diligat chorus mensae,

Nec calculator nec notarius velox

Maiore quisquam circulo coronetur.

Albae leone flammeo calent luces

Tostamque fervens Iulius coquit messem.

Cirrata loris horridis Scythae pellis,

Qua vapulavit Marsyas Celaenaeus,

Ferulaeque tristes, sceptra paedagogorum,

Cessent et Idus dormiant in Octobres :

Aestate pueri si valent, satis discunt.


LXII. - À UN MAÎTRE D’ÉCOLE :Maître d’école, laisse un peu de repos à cette naïve jeunesse ; et puisses-tu, pour récompense, voir accourir à tes leçons beaucoup d’élèves à la longue chevelure, et avoir toute l’affection de cet auditoire assis autour de ta table ! 

suite de la traduction sur le blog  : http://dozeville.free.fr/spip.php?article330




Pour les Républicains influencés par les idées des Lumières, l'école doit faire de chaque français un citoyen instruit conscient de ses droits et de ses devoirs. Pour susciter l'amour de la patrie dans le cœur des enfants, l'enseignement laisse une large place à l'histoire et à la géographie de la France. L'école doit aussi soustraire les élèves à certaines influences néfastes comme celles de l'Eglise, considérée comme une survivance du passé et accusée de soutenir les adversaires de la République. C'est pourquoi l'instruction religieuse, remplacée par l'instruction morale et civique, ne fait plus partie des programmes et elle est dispensée en dehors des heures de classe. Un jour de congé est donc prévu pour les parents voulant que leurs enfants suivent un enseignement religieux.



samedi 16 août 2014

Août 1914 et Août 1944

16 Août 1944 - 70 ém anniversaire de la libération de la Carneille  

Le sergent Coleclough est tombé à Berjou, en août 1944 à coté de La Carneille. Sa fille Rosemarie a arpenté, ce mercredi après-midi, les lieux de la bataille de son père.



Le sergent Georges Thomas Coleclough est mort en août 1944. 


« Maintenant, je peux dépasser ma peine », a déclaré Rosemarie Lee, le 4 juin dans l'après-midi. Son père, le sergent Coleclough, a été tué à Berjou le 16 août 1944, touché par une balle allemande (Ouest-France du 29 mai). Avec d'autres Anglais, il a été enterré dans un champ de la commune, entre 1944 et 1947, avant d'être transféré au cimetière de Banneville-la-Campagne.Grâce au travail des bénévoles du musée de Berjou, le fameux champ a été retrouvé.  Et Rosemarie a pu y laisser une rose. « Avant, je pensais à mon père sans savoir comment ni où ça s'était passé. Comprendre les choses me soulage.» 

article ouest-france :
http://www.ouest-france.fr/70e-d-day-la-fille-du-soldat-anglais-sur-les-traces-de-son-pere-2595667



A la Carneille


Le mois d'aout est l'occasion de nous souvenir.



Les journées du 17 et 18 Aout 1944 furent le théatre de combats pour la libération de notre région et de notre commune de La Carneille par les troupes anglaises
Fantassins du "Hereforshire" appuyé par les tanks du 2ém Northamptonshire yeomanry , route de Paris à Landigou, avancent sur La Carneille


carte des opérations

Opérations à Argentan et de la poche de Falaise du 12-16 août 1944

  "Eternal honour given to those who fell, that we might live"





en Août 1914




Monsieur LAINE Gaston Almyre  était en 1914 Cavalier au 14e R.H.un Régiment de Hussards (Matricule au recrutement : 429 ) 
Le 22 août 1914, au combat de Ethe, le régiment perd 8 officiers, dont le lieutnenant-colonel de Hautecloque et 73 sous-officiers et hussards :
"Le 14e hussards s’engage au trot sous un passage dans le talus du chemin de fer mais un ouragan de fer s’abat sur les cavaliers. Le peloton passe devant la gare sous le feu des mitrailleuses allemandes. Le flot de cavaliers pénètre dans Ethe par la rue de la station mais se trouve face à une barricade allemande établie devant le moulin de Belmont. Le régiment décimé regagne de Jeune Bois (sud d’Ethe). Au bivouac, on ne pourra rallier que 10 officiers et 180 sabres. Les deux tiers de l’effectif jonchent les pentes du Jeune Bois."

il était né le 29/07/1891 à La Carneille et il est mort le 22/08/1914  à l'age de 23 ans en Belgique  à Ethe pendant la bataille de Ethe qui a fait perde plus de 600 ornais , 

il est toujours sur place au cimetière militaire de Ethe-Laclaireau : Tombe 334


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son concitoyen   Pierre Léon Albert LEGALLOIS  enrôlé au 104e R.I. un Régiment d'Infanterie en garnison à Argentan au moment de la mobilisation d'août 1914,  (Matricule au recrutement : 753 ) - il était né aussi à la Carneille le 23/03/1889 
il est décédé le lendemain le 23 août 1914  à l'age de 25 ans à l'Hôpital de Buzenol des suites de ses blessures :
A 10h30 des mitrailleuses crépitent à la corne sud-ouest du bois de Laclaireau, prenant en enfilade la ligne française. Ordre est donné de dessiner un crochet défensif avec les 9e et 12e compagnies, mais cet ordre, mal compris, provoque un commencement de panique....À la faveur de la nuit, les survivants décrochent, quittant en silence cet enfer de feu et de sang. Les roues des charrettes ont été emmaillotées de paille. Les blessés intransportables sont confiés aux soins des villageois et des médecins et infirmiers militaires, restés sur place. Au matin, les Allemands découvrent que la troupe a disparu. Ivres de rage, ils achèvent les blessés, fusillent aveuglément les civils, enfants, femmes, vieillards, incendient les postes de secours
ce jour  La 7e division a perdu 5.000 hommes tués, blessés ou disparus.

il est au cimetière militaire de l'Orée de la Forêt : Tombe 243

samedi 2 août 2014

2 Aout 1914





 la mobilisation française s'est déroulée en 17 jours, du 2 au 18 août 1914, comprenant le transport, l'habillement, l'équipement et l'armement de plus de trois millions d'hommes dans tous les territoires français







mercredi 9 juillet 2014

Le Bourdelot de La Carneille

« Le bourdelot, c'est une pâtisserie de nos grands-mères du début du XIXe siècle, que nous honorons depuis 30 ans au sein de l'association. Nous y avons ajouté les tartes, grillés et charlottes aux pommes »
Le bourdelot normand est une pomme entourée de pâte et cuite au four. Cette spécialité made in Normandie se déguste traditionnellement accompagnée de crème et de cidre bouché. A Jersey on l’appelle bourdélot.
 
Le bourdelot normand : une recette gourmande
Chaque année, le chapitre intronise de nouveaux adhérents qui s'engagent à promouvoir ces produits. «  intronisé Françoise et Dominique Letreut et, dans quelques mois, ce sera, pour eux, le passage de robe officielle de la confrérie ».(2012)
 

Après vingt ans passés à la présidence de la confrérie des Goustes bourdelots, Michel Lebreton, 75 ans, passe la main à Dominique Le Treut, 57 ans, jeune retraité de la police, adjoint à la mairie de La Carneille.
 
Voici les ingrédients nécessaires pour préparer des bourdelots pour 6 personnes :

- 6 petites pommes bicolores, Calville
- un rouleau de pâte brisée (ou feuilletée)
- 6 cuillérées de sucre de l'épicerie de La Carneille
- 6 cuillérées de calvados
- 6 noisettes de beurre
- 1 jaune d'œuf d'une poule de La Carneille, pour dorer

Préparation

La préparation du Bourdelot Carneillé est assez facile.

1) Pelez les pommes de La Carneille en les gardant entières puis évidez-les à l’aide d’un couteau ou d’un ustensile adapté. Faites attention à ne pas percer le fond du fruit.

2) Déroulez la pâte et découpez-y six carrés assez grands pour y enfermer les pommes. S’il vous reste des chutes de pâte, découpez des motifs de feuilles pour le décor.

3) Posez une pomme sur chaque carré de pâte et remplissez-la avec une cuillerée à café de sucre et une cuillerée à café de calvados. Refermez la partie évidée avec une noisette de beurre.

4) Rabattez la pâte de manière à recouvrir entièrement le fruit. Humectez la pâte d’eau pour bien souder les bords. Collez les feuilles sur le dessus en les humectant aussi d'eau.

Cuisson

1) Préchauffez votre four à 210° (th. 7).

2) Placez les bourdelots sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.

3) Allongez le jaune d’oeuf avec un peu d’eau et dorez chaque bourdelot normand au pinceau.

4) Enfournez les bourdelots à mi-hauteur et faites-les cuire 10 minutes à 210°. Quand la pâte commence à dorer, baissez la température du four à 180° (th.6) et poursuivez la cuisson 10 à 15 minutes pour que les pommes soient bien cuites à l’intérieur.

5) Servez les bourdelots tièdes ou froids, idéalement accompagnés de crème fraîche et de cidre bouché de La Carneille.



Cédric Rocher et son bourdelot.(concours de la Confrérie des Goustiers du Bocage Athisien).


 
 

mardi 1 juillet 2014

1914


Le 1er août 1914 la mobilisation générale des Armées de terre et de mer fut diffusée à la population par voie d’affichage et par le tocsin sonné aux cloches des églises et beffrois.
Pour commémorer cet événement historique, les communes qui le souhaitent pourront faire retentir le tocsin vendredi 1 er août 2014 à 16 heures pour rendre hommage, cent ans après, à ceux qui ont été mobilisés.
Carte propagande Première guerre mondiale Kaiser

blog :
http://j-toutain-soldat.pagesperso-orange.fr/

dimanche 29 juin 2014

progression en Normandie en 1944

les libérateurs

 

 

mardi 10 juin 2014

ils débarquairent il y a 70 ans

    plage de Normandie en juin 1944








1944 - 2014 : célébrons ensemble la liberté retrouvée ! Embrasement de la côte sur les sites majeurs du Débarquement, parachutages, bals de la libération, etc. De nombreux événements s'inscriront au programme du 70ème anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie, qui sera célébré tout au long de l'année en Normandie.




mardi 20 mai 2014

 On peut admirer au champ de Palis emplacement du nouveau cimetière ce magnifique

mercredi 14 mai 2014


dimanche 11 mai 2014

 
Des tortuosités de lierre
Pénètrent dans chaque refend,
Payant la tour hospitalière
Qui les soutient... en l'étouffant.

Le porche à la lune se ronge,
Le temps le sculpte à sa façon,
Et la pluie a passé l'éponge
Sur les couleurs de mon blason.
 
 
Théophile GAUTIER   (1811-1872)
 
 

vendredi 9 mai 2014

Toit d'la Carneille



Je craqueje craque pour tes toits.
Je suis si bien blotti sur un de tes  toit,
Mes pensées posées un les toits,
je ne pense qu'à toi, mais tes toits 









 Ardoises, tôles, tuiles, zinc..


les toitures








pour monter jusqu'à toit
j'ai pris ton vieil escalier
Carneillais



*
Olivier photo 2012 

jeudi 8 mai 2014

Le Bréviaire des Normands à trompe Souris

Le pot vaut 2 litres
La pinte vaut 1 litre
La chopine vaut 50 centilitres
le démion vaut 25 centilitres
Le petit pot vaut 10 centilitres
La demoiselle vaut 5 centilitres
Le misérable vaut 2 centilitres  

 




mardi 6 mai 2014

chemin de l'ancien château

 
Désormais la route est certaine ;
Le soleil voilé reparaît,
Et du château la tour lointaine
Pointe au-dessus de la forêt.
 
 
Désormais la route est certaine ;
Le soleil voilé reparaît,
Et du château la tour lointaine
Pointe au-dessus de la forêt.
 
 
Théophile GAUTIER   (1811-1872)

vendredi 21 mars 2014

Au début du XIV ème siècle, malgré une crise économique commençante, la Normandie était encore prospère et donc résignée au nouvel ordre des choses. Elle partagea même une instant les projets de Philippe VI de Valois contre Edouard III d'Angleterre.

Une minorité de Normands recrutée surtout dans le Cotentin par Geoffroy d'Harcourt, Seigneur de Saint-Sauveur-le-Vicomte, chercha en 1343 à rétablir l'autonomie du duché sous la suzeraineté du roi anglais.

Edouard III débarqua à Saint-Vaast-la-Hougue, le 12 juillet 1346 et ravagea Saint-Lô, Caen, Lisieux et Elbeuf en se rendant à Crécy. Ce que la guerre avait épargné fut lourdement atteint par la peste noire en 1348.

D'un coup ce fut, l'insécurité et les épidémies qui rendirent la vie intolérable. Des partis armée, sois-disant pro-anglais, puis à partir de 1350, pro Charles de Navarredit le Mauvais, comte d'Evreux, en réalité c'était le plus souvent de simples brigands qui tenaient sans cesse la campagne.
On se fortifie dans les abbayes, les manoirs, et même les églises rurales. Les villes seules sont un peu moins atteintes.

La réaction menée par Du Guesclin commence par une victoire sur les troupes deCharles de Navarre à Cocherel en 1364. ainsi qu'à Briouze par la suite