Perçant les remparts entrouverts
De leurs prisons brillantes,
Ils veulent s’enfuir dans les airs.
Enfin, ce beau tapis liquide
Semble enfermer entre ses bords
Tout ce que vomit de trésors
L’Océan sur un sable aride :
Ici l’or et l’azur des cieux
Font de leur éclat précieux,
Comme un riche mélange ;
Là l’émeraude des rameaux,
D’une agréable frange,
Entoure le cristal des eaux. *
Jean Racine, Lettre à Mademoiselle Vitart
Chateau du Bois-Andre, Cote du Parc vers 1910
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