vendredi 22 novembre 2024

la poste


 

dimanche 3 novembre 2024

L'endroit des repos éternelles

 


Nous revenons chaque année dans le petit cimetière de La Carneille situé à l'écart du bruit à l'orée de la campagne 
Avec ses tombes gardiennes du temps passé Sous l'ombre des cypres qui s'élèvent droits vers les cieux. 

 A travers les allées recouvertes de petits graviers et bordée de buis 
Chaque tombe garde le secret des vies passée où les noms de familles nous ramène au présent.





À l'enterrement d'une feuille morte 
Deux escargots s'en vont 
Ils ont la coquille noire 
Du crêpe autour des cornes 
Ils s'en vont dans le soir 
Un très beau soir d'automne 
Hélas, quand ils arrivent 
C'est déjà le printemps




Les feuilles qui étaient mortes 
Sont toutes ressuscitées 
Et les deux escargots 
Sont très désappointés 
Mais voilà le Soleil 
Le Soleil qui leur dit 
"Prenez, prenez la peine 
La peine de vous asseoir 
Prenez un verre de bière 
Si le cœur vous en dit"



   Famille Lange.



"Prenez, si ça vous plaît 
L'autocar pour Paris 
Il partira ce soir 
Vous verrez du pays 
Mais ne prenez pas le deuil 
C'est moi qui vous le dis 
Ça noircit le blanc de l'œil 
Et puis ça enlaidit"






"Les histoires de cercueils
 C'est triste et pas joli 
Reprenez vos couleurs 
Les couleurs de la vie" 
Alors toutes les bêtes 
Les arbres et les plantes 
Se mettent à chanter 
À chanter à tue-tête



La vraie chanson vivante 
La chanson de l'été 
Et tout le monde de boire 
Tout le monde de trinquer 
C'est un très joli soir 
Un joli soir d'été


           A la mémoire de madame Jules Deshayes.



Et les deux escargots 
S'en retournent chez eux 
Ils s'en vont très émus 
Ils s'en vont très heureux 
Comme ils ont beaucoup bu 
Ils titubent un petit peu 
Mais là-haut, dans le ciel 
La lune veille sur eux*






    1888.


    Vers la sortie.


*
Textes de Joseph Kosma et de Jacques Andre Marie Prevert, chantés par les fréres Jacques.

samedi 26 octobre 2024

La Carneille dans l'histoire



Dans la Normandie du XI ème siècle Guillaume doit renforcer ses défenses dans le sud de son Duché et notamment sur le confluent de la Rouvre et de la Gine. Guillaume de La Querneille, neveu de Guillaume de Briouze (compagnon du duc de Normandie) fit érigée une motte importante (au coeur du bourg actuel de La Carneille).

 

La motte de la Carneille tel-que l'on pouvait la représenter. 

 " C'est sans doute lors des périodes troublées du milieu du 11e siècle, que les premiers seigneurs  érigèrent une motte castrale en ce lieu, et le rocher de granit, sa base est toujours visible. 

Des compagnons de Guillaume venant d’Athis Val de Rouvre, comme Tustin (La Toutinière à Ronfeugerai) et le fameux jongleur chevalier Taillefer (La Tailleferrière à La Carneille). 


     La Carneille  a l'époque (capture de tableau DraGoon-Earth ancêtre du site Google Earth ?).


 

   
Guillaume de La Querneille, neveu de Guillaume de Briouze entrant dans sa défense.

(Non ce n'est pas une motte de beurre 😂)







Ce n'est qu'en 1338 qu'elle devient le siège d'une vicomté possédée par la famille d'Harcourt. Le comte y exerce la haut justice sur un territoire de trente paroisses, allant même jusqu'à Rânes.


Mais il existait d’autres mottes  à Athis (lieu-dit La Motte, proche de Ronfeugerai), et peut-être à Bréel, à Ségrie, aux Tourailles… " Le fief de Taillebois avait, dans sa mouvance, le fief de Boutemont, et relevait du haut-fief de la Carneille.



  Gregory et son diorama sur la motte castrale. 

" À cette époque, le modèle de défense sont essentiellement des mottes castrales. Il en reste un beau vestige à Taillebois, au lieu-dit Boutemont (route de Notre-Dame-du-Rocher) ;

 Autre fief, celui de Boutemont, dont le manoir a été démoli, et dont on ne retrouve plus que les douves et l'emplacement de la motte. Raoul de Saint-Germain en était possesseur, à la fin du 15e siècle ; plus anciennement, il dut appartenir à la famille de Boutemont, dont le nom se retrouve dans de nombreuses chartes du 12e et du 13e siècles (Léchaudé d'Anisy, Chartes du Calvados, t. I, p. 402). Le fief de Boutemont dépendait alors, comme celui de Mille-Savatte (Notre-Dame-du-Rocher), du haut-fief de la Carneille. " 

Histoire du privilège de saint Romain :  « En 1551, Charles Vauquelin, sieur des Yveteaux, son frère, Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, et plusieurs autres gentilshommes, se rendirent, de Taillebois, à la foire de Guibray, afin d'y rencontrer les sieurs des Rotours, leurs ennemis capitaulx ; y étant arrivés, ils partirent de l'hostellerie du Griffon, accompagnés de seize ou dix-huit individus ayant espées, halebardes, dagues, jaques de maille, boucliers, berce lonnoys et pistolletz. Avertis que les sieurs des Rotours estaient au marché aux chevaux, ils y allèrent. Aussitôt que Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, les aperçut, il cria à ses amis et à ses gens : Sus ! Que personne ne ...



A signaler l'excellente BD sur l'histoire de La Carneille sortie en 700 exemplaires et sûrement réédité.


samedi 12 octobre 2024

Octobre en vélo



À l’époque, La Carneille propose une activité artisanale intense, avec notamment 200 tisserands. Les habitants avaient souvent un deuxième métier pour vivre, par exemple, agriculteur et tisserand. Aussi, on comptait huit fabricants de coutils employant 200 tisserands, six teintureries et leurs trente ouvriers, des forgerons, des tailleurs de pierre, une dizaine de tanneries, dont trois dans le bourg. « Ils traitaient le cuir dans La Gine, après être passés par le moulin à tan. »



 L’anecdote du chemin de Trompe-souris 

Le long du ruisseau de La Gine se trouve le chemin de Trompe-souris. 

Pourquoi ce nom ? « On dit que ce chemin trompait les souris, car celles-ci s’attendaient à trouver leur route un moulin à grain, alors qu’elles rencontraient un moulin à tan, qui n’était pas destiné à leur remplir l’estomac », indique un panneau de la balade carneillaise, retraçant l’histoire de la commune. Dépitées, elles faisaient demi-tour.


 Inauguration de la gare de Flers en 1866 

Puis à partir de la fin du XIXe siècle, les courbes se sont croisées et Flers s’est développée grâce à un évènement bien précis : l’inauguration de sa gare en 1866.  Le parc de Flers appartenait au comte de Flers. Il l’a vendu pour que la ville puisse faire la gare.  

Ainsi, la ligne ferroviaire permet le développement de la ville, notamment grâce au textile. Cette activité amorce la fin de l’artisanat local dans les villages. « Les gens se sont expatriés sur Flers pour le travail, avec une industrialisation du textile« , précise le Carneillais. 

 Une population en chute libre Le développement de l’industrialisation des activités textiles sur la ville de Flers et la vallée de la Vère concurrencèrent le travail des tisserands à domicile qui disparut petit à petit au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. 


 La population de La Carneille passa de 1 650 habitants, à la Révolution, à 1 200, au début du XXe siècle, pour aujourd’hui atteindre 584 aujourd’hui.




source actu
ta vu ma sonnette ?







vélo Cycles R.Gaubert  à La Carneille

lundi 2 septembre 2024

Le Pays Bas-Normand




Le Pays Bas-Normand, fondé en 1908 par M. Auguste Lelièvre, Flers, Domfront, Vire et ses environs, société historique, archéologique, littéraire, artistique et scientifique


1951.

Sommaire : la bourgeoisie de la Carneille - Le Chevalier de Bonvouloir : premier émissaire secret de la France auprès du congrès de Philadelphie, avant l'indépendance américaine (Suite) - Les doléances du bocage en 1789 - Notes et glanes.





https://www.abebooks.fr/servlet/SearchResults?bsi=0&sortby=20&tn=le%20pays%20bas%20normand&prevpage=4


samedi 17 août 2024

80 ans de la libération de La Carneille

 

FFI reconstitution.

A Berjou non loing d'ici, le Blackwater muséum célébrera le 80ᵉ anniversaire de la libération de Berjou du 15 au 18 août 2024. Un camp de reconstitution sera le fil rouge de ce grand week-end festif. 


« Une vingtaine de reconstituteurs anglais, la team Blackwater, sera présente et pour la première fois, une reconstitution allemande sera également sur place » détaille Louis Bon, guide du musée. Une dizaine d’anciens véhicules militaires complétera ce camp.


Deux randonnées historiques Vendredi 16 et dimanche 18 août, le guide Eric Milandre, spécialiste de l’Histoire de la bataille de Normandie, animera une randonnée gratuite de 6,5 km « sur les pas des libérateurs ». D’un niveau difficile, il est recommandé de prévoir de bonnes chaussures et d’apporter de l’eau. Le départ est fixé à 10 h au musée.


On y voit un film sur les journées de libération d août 1944 :




  La Carneille. Voiture, White scout, de reconnaissance passant devant l'église.




mercredi 14 août 2024

Berjou 80ᵉ anniversaire de la libération

 

2024.1944


 Les journées du 17 et 18 Août 1944 furent le théâtre de combats pour la libération de notre continent, notre pays, notre région et de notre commune.



Les FFI

A Berjou non loing d'ici, le Blackwater muséum célébrera le 80ᵉ anniversaire de la libération de Berjou du 15 au 18 août 2024. Un camp de reconstitution sera le fil rouge de ce grand week-end festif. 


« Une vingtaine de reconstituteurs anglais, la team Blackwater, sera présente et pour la première fois, une reconstitution allemande sera également sur place » détaille Louis Bon, guide du musée. Une dizaine d’anciens véhicules militaires complétera ce camp.



   Monsieur Halbout de Ste Honorine la Chardonne y sera avec sa Jeep.

Deux randonnées historiques Vendredi 16 et dimanche 18 août, le guide Eric Milandre, spécialiste de l’Histoire de la bataille de Normandie, animera une randonnée gratuite de 6,5 km « sur les pas des libérateurs ». D’un niveau difficile, il est recommandé de prévoir de bonnes chaussures et d’apporter de l’eau. Le départ est fixé à 10 h au musée.







    Carte de région .

 Tente d'officier allemand.


Défilé de véhicules Samedi 17 août, un cortège de véhicules d’époque s’élancera à 10 h du musée, « il passera par Athis et Aubusson pour ensuite faire une halte au marché de Flers, avant de poursuivre leur chemin en direction du château de Flers, où les participants pourront ainsi visiter l’exposition des 80 objets, prêtés par le Blackwater muséum ». 
 Le retour du défilé est programmé à 14 h à Berjou.

 Une cérémonie en hommage au sergent anglais Coleclough, tué à Berjou le 16 août 1944, se déroulera ce samedi, en présence de sa fille Rosemarie Lee. 

 Dédicaces Jacque Lamarche sera présent ce jeudi 15 août pour dédicacer son livre 80ᵉ 1939-1945, auteurs en liberté, tout comme Stéphane Jacquet pour son œuvre : La percée du bocage.

dimanche 21 juillet 2024

De Malherbe.

 

Malherbe a fait allusion aux studieuses flâneries de sa jeunesse, lorsque, la cervelle en rumeur, il allait, étant plus jeune, s'ébattre au bord de la rivière :

" L'Orne comme autrefois nous reverroit encore
Ravis de ces pensers que le vulgaire ignore
Esgarer à l'écart nos pas et nos discours.

Et couchez sur les fleurs comme estoilles semées
Rendre en si doux ébat les heures consumées
Que les soleils nous seraient courts  "


      
Esgarer à l'écart nos pas et nos discours.


  Dans  l' Impasse Bouquerel : 
Rendre en si doux ébat les heures consumées...

  Le soir : 
couchez sur les fleurs comme estoilles semées



      La Gine vers "
L'Orne comme autrefois"







En voiture Claude


 


Photo d'une torpédo dans les Années 24 à la Carneille.



Info:

 "La Carneille en histoire" est une association créée en novembre 2022, ayant pour objectif "de maintenir, enrichir et promouvoir les connaissances patrimoniales et historiques du village de La Carneille", par le biais de supports informatifs, de balades contées, de manifestations historiques, ou tous autres supports adaptés à tous les âges , et Claude Guibout est son président.


Greeter à La Carneille (Orne) depuis dix ans, Claude transmet le passé de son petit village. Un travail de passionné pour le local qui retrace 1000 ans d'histoire en une randonnée.« L’histoire de La Carneille est un condensé de l’histoire de France. » Passionné, Claude Guibout se plaît à transmettre les souvenirs de son village dans un rôle de greeter. Il amène les visiteurs sur les traces du passé à travers une balade de deux kilomètres. « L’histoire, cela ne s’invente pas. » Il récupère les ouvrages du docteur Leroy sur l’histoire de La Carneille. « Avec toutes ces notes, je me suis abreuvé », indique le Carneillais. Il complètera ses connaissances avec des écrits de l’abbé Titard et de l’abbé Bourdel.


Le château onstruit au 11e siècle est détruit en 1356 par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans. 
« Il reste en ruines pendant près de 150 ans, avant d’être déblayé au 16e siècle », complète notre guide.

Un objet rare dans l’église Anecdotes, souvenirs, récits… Le greeter ne manque pas d’histoires pour conter le passé du village. 
« La Carneille a été le lieu de beaucoup de combats au moyen-âge », souligne Claude Guibout. Après la halle au beurre, direction l’église, construite en 1858.

 L’anecdote raconte que derrière cette pierre se trouvent les plans de l’architecte. 

 Dans l’édifice trône la statue d’une vierge et de son enfant en polychrome sur bois, créée en 1701 : « c’est exceptionnel, elle a été protégée pendant toutes les guerres de religion« , et « Elle a connu Louis XIV. »


Source ouest France.

dimanche 14 juillet 2024

La Carneillaise se chante ce jour

 Bonne fête national.


A la taverne des Ducs t'a encore un compte ?


Photo d'archives de 2015 ou de 1789 ?








jeudi 11 juillet 2024

De La Carneille on pourrait dire

 J'allais dans la paix des herbages,

Je m'arrêtais pour écouter 

Dans l'air calme des pâturages

La vache lointaine broûter,


Tissé d'ardoise ronde et fine,

Pareille aux plumes des ramiers,

Qu'un lichen aussi damasquine

De l'or des soleils coutumiers !



Laissant le soleil et la gloire

Expirer dans les frondaisons,

Nous ne savions que l'humble histoire

Qui se contait dans nos maisons,



Et nous bénissions les haies,

Les talus de genêts plantés,

Les prés, les vergers, les futaies,

Qui nous séparaient des cités ! »




Le Chesnay . Octobre 1894.

Extrait du logis normand

CH. FLORENTIN - LORIOT


      Le parcours historique .




dimanche 7 juillet 2024

Bd d'l'histoire

 


Dimanche 7 juillet 2024, à Athis-Val-de-Rouvre.


 L’association La Carneille en histoire a été créée en novembre 2022, avec pour objectif de maintenir, enrichir et promouvoir les connaissances patrimoniales et historiques du village de La Carneille, par le biais de supports informatifs, de balades contées, de manifestations historiques, ou tous autres supports adaptés à tous les âges , rappelle Claude Guibout, son président. 


 Rapidement, l’idée d’une BD a fait l’unanimité parmi les vingt membres actifs qui se sont démenés pour mener à bien ce projet : Claude et Gine Guibout, pour la recherche documentaire et l’écriture, les membres pour la relecture et Denis Renard, le bédéiste, pour le dessin et la mise en page avant impression. Pour son financement, une souscription à 15 € a été lancée, clôturée à ce jour, et a permis une prévente de 360 exemplaires qui ont été remis aux souscripteurs. 
Une aide à la réalisation par plusieurs organismes.


 Première sortie de la BD au Week-end des artistes... 





 La BD fera sa première sortie ces 6 et 7 juillet, lors du Week-end des artistes. 
Le stand d’accueil et de vente sera installé devant le lavoir, dans la cavée. 
L’illustrateur, Denis Renard, et le président seront présents et pourront dédicacer l’ouvrage aux personnes le souhaitant. « Cette BD, rappelle Claude Guibout, a vu le jour dans le but de faire connaître la place qu’a tenue La Carneille dans l’Histoire et en complément de la balade historique que nous avons mise en place en 2017, dont deux visites guidées ont été programmées pour le Week-end des artistes ; le départ se fera place du marché le samedi 6 juillet, à 15 h, et le dimanche 7 juillet, à 10 h. » Samedi 6 et dimanche 7 juillet, sortie de la BD La Carneille dans l’Histoire, lors du Week-end des artistes. En vente à 20 €. 


Ensuite, vente à l’épicerie de La Carneille et de Ronfeugerai, à Lire et Flâner de Ségrie-Fontaine, à la maison de la presse d’Athis-de-l’Orne, à Quartier libre de Flers. 
Contact : tél. 02 33 65 77 40. 


Source Ouest-France





EN VITRINE

La préface par François Morel

"À savourer à petites doses ou à dévorer d'une traite. Tout est affaire de point de vue."