dimanche 22 avril 2012

Jean-Baptiste Jérôme Charles LOUVET des LANDES et de MESSEY (5 avril 1777 ; + ap 1840). Demeurant à Laigle (1799°, puis à La Carneille (1840). Il eut le château du Buisson, près de Rugles, et fut appelé Monsieur de MESSEY

recherches geanalogiques

http://doc.geneanet.org/registres/zoom.php?idcollection=7151&r=1&Larg=1600&Haut=900

Carte de Cassini

  Géographes du Roi de père en fils, les Cassini ont parcouru la France entière, de clocher en clocher...




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Consultation gratuite des cartes de Cassini sur le net !


Il existe sur le net un outil indispensable au généalogiste. Il s'agit des cartes de Cassini, maintenant consultables gratuitement. Ces cartes de la fin du 18ème siècle, demandées par Louis XV, ont été couplées à "Google Map" un site de cartographie par satellite. Le résultat est bleuffant de précisions entre la carte vieille de plus de deux siècles et les relevés satellites. Cela est très pratique pour localiser des hameaux disparus ou qui n'avaient pas la même dénomination qu'aujourd'hui.
http://demo.geogarage.com/cassini
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vendredi 20 avril 2012

Claude Robillard, jeune Normand, agriculteur en Nouvelle-France

Bonjour,

Dans ma généalogie, j’ai une Anne ROBILLARD, née à La Carneille vers 1665 et décédée à La Celle St Sauveur - (Actuellement La Selle la Forge). Ceci pour vous apporter un petit signe d’amitié pour les ROBILLARD de notre région Normande.

Cette fièvre du départ pour aller vers un ailleurs est toujours vivante dans ce monde d’aujourd’hui. Plus de colonies, certes, mais l’envie de voir du pays et s’y installer nous donne des ailes.

Dans notre  village sont nés certains de mes ancêtres ROBILLARD. J’y ai découvert les naissances des ruisseaux qui vont grossir la Rouvre...
 Jacqueline LEFAIVRE

Des Français à peine sortis de leur bourg ou de leur campagne tentent l’aventure pour s’installer en Nouvelle-France.

Voici le parcours de Claude Robillard, âgé de 13 ans qui n’hésite pas à quitter sa Normandie pour gagner l’Acadie, puis la Nouvelle-France. Un coup de tête, une gageure, un engagement ? Les archives restent discrètes sur ses motivations. Quoi qu’il en soit, sa décision lui a porté chance car il est à l’origine des Robillard d’Amérique.


Une arrivée en Acadie pour le moins surprenante

Claude Robillard né vers 1650 est natif de Rouen en Normandie. Il s’embarque en juin 1663 sur le Jardin de Hollande, navire de 300 tonneaux emmenant à son bord, 279 passagers : des familles, des jeunes célibataires et des soldats. La première escale sera Plaisance en Acadie, suivie de Québec en Nouvelle-France. Le contexte est favorable à ces départs. Le gouvernement de Versailles tente d’attirer des Français vers ces nouveaux territoires en offrant des terres et de l’argent pour qui veut s’implanter à l’issue de sa période d’engagement dans les troupes de la Marine ou dans les régiments, tel celui de Carignan-Salières.
A Plaisance, sur le quai, des dépouilles gisent çà et là avec une odeur d’outre-tombe. Des assassinats, des batailles ? Que penser ? Le capitaine du navire Jean Guillon diffère le départ pour Québec. Aidé de soldats, il part à la recherche des mutins. Les malfrats sont transférés sur un radeau pour être pendus à la vue de tous.
Puis, le Jardin de Hollande reprend sa route en direction de Québec. Arrivé à bon port en juillet 1663, Claude s’engage auprès du sieur Robert Giffard de Monceil [1], médecin à Beauport (situé près de Québec). Claude s’initie à l’agriculture sur les terres du sieur Giffard. Cette seigneurie s’étend de la rivière Saint-Charles jusqu’au Sault Montmorency.


Premiers contacts avec les Indiens
Le 14 septembre 1666, le régiment de Carignan-Salières recrute des volontaires pour livrer bataille contre une tribu d’Iroquois appelée les « Agniers » alliés aux Anglais. A 16 ans, Claude Robillard marche au pas des 400 soldats et des centaines de recrues. Le régiment conduit par le général Tracy se dirige vers Sorel (situé à environ 65 kilomètres au nord-est de Montréal). Après quelques heures de lutte, la victoire des Français s’accompagne d’une douce amertume : les soldats se livrent au pillage et brûlent le village des « Agniers ». Les soldats recoivent de l’argent ou des parcelles de terre pour s’établir en Nouvelle-France.
Puis, la vie reprend son cours. Claude Robillard s’installe en 1669 à Champlain situé sur le bord du fleuve Saint-Laurent, à quelques kilomètres du Cap-de-la-Madeleine (près de Trois-Rivières). A 19 ans, il achète sa première terre auprès de Bernard Lacoste dit Lavigne à l’ouest du fleuve : deux arpents de front sur quarante arpents de profondeur. Il emprunte auprès d’un ami Marin Richard la somme de 120 livres pour cette acquisition.
Un an plus tard, le 8 août 1670, portant bien ses 20 ans, il unit sa destinée à une fille du Roy Marie Binard. Le couple aura trois enfants : Marie-Jeanne, née le 4 décembre 1672, Claude, et Adrien, baptisé le 9 octobre 1679. La famille possède une maison, trois bêtes à cornes dont un bœuf de labour, deux vaches laitières et des porcelets.
Pour subvenir à ses besoins, Claude loue la terre d’un de ses voisins, Pierre Dandonneau dit Lajeunesse. La même année, en 1672, Claude loue une seconde terre à Pierre Dandonneau. Il signe son nom sur l’acte notarié Robilliar.






http://www.123people.fr/ext/frm?ti=person%20finder&search_term=la%20carneille&search_country=FR&st=person%20finder&target_url=http%3A%2F%2Fwww.histoire-genealogie.com%2Fspip.php%3Farticle1336&section=null&wrt_id=null

tableau de Albert Lynch