samedi 26 octobre 2024

La Carneille dans l'histoire



Dans la Normandie du XI ème siècle Guillaume doit renforcer ses défenses dans le sud de son Duché et notamment sur le confluent de la Rouvre et de la Gine. Guillaume de La Querneille, neveu de Guillaume de Briouze (compagnon du duc de Normandie) fit érigée une motte importante (au coeur du bourg actuel de La Carneille).

 

La motte de la Carneille tel-que l'on pouvait la représenter. 

 " C'est sans doute lors des périodes troublées du milieu du 11e siècle, que les premiers seigneurs  érigèrent une motte castrale en ce lieu, et le rocher de granit, sa base est toujours visible. 

Des compagnons de Guillaume venant d’Athis Val de Rouvre, comme Tustin (La Toutinière à Ronfeugerai) et le fameux jongleur chevalier Taillefer (La Tailleferrière à La Carneille). 


     La Carneille  a l'époque (capture de tableau DraGoon-Earth ancêtre du site Google Earth ?).


 

   
Guillaume de La Querneille, neveu de Guillaume de Briouze entrant dans sa défense.

(Non ce n'est pas une motte de beurre 😂)







Ce n'est qu'en 1338 qu'elle devient le siège d'une vicomté possédée par la famille d'Harcourt. Le comte y exerce la haut justice sur un territoire de trente paroisses, allant même jusqu'à Rânes.


Mais il existait d’autres mottes  à Athis (lieu-dit La Motte, proche de Ronfeugerai), et peut-être à Bréel, à Ségrie, aux Tourailles… " Le fief de Taillebois avait, dans sa mouvance, le fief de Boutemont, et relevait du haut-fief de la Carneille.



  Gregory et son diorama sur la motte castrale. 

" À cette époque, le modèle de défense sont essentiellement des mottes castrales. Il en reste un beau vestige à Taillebois, au lieu-dit Boutemont (route de Notre-Dame-du-Rocher) ;

 Autre fief, celui de Boutemont, dont le manoir a été démoli, et dont on ne retrouve plus que les douves et l'emplacement de la motte. Raoul de Saint-Germain en était possesseur, à la fin du 15e siècle ; plus anciennement, il dut appartenir à la famille de Boutemont, dont le nom se retrouve dans de nombreuses chartes du 12e et du 13e siècles (Léchaudé d'Anisy, Chartes du Calvados, t. I, p. 402). Le fief de Boutemont dépendait alors, comme celui de Mille-Savatte (Notre-Dame-du-Rocher), du haut-fief de la Carneille. " 

Histoire du privilège de saint Romain :  « En 1551, Charles Vauquelin, sieur des Yveteaux, son frère, Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, et plusieurs autres gentilshommes, se rendirent, de Taillebois, à la foire de Guibray, afin d'y rencontrer les sieurs des Rotours, leurs ennemis capitaulx ; y étant arrivés, ils partirent de l'hostellerie du Griffon, accompagnés de seize ou dix-huit individus ayant espées, halebardes, dagues, jaques de maille, boucliers, berce lonnoys et pistolletz. Avertis que les sieurs des Rotours estaient au marché aux chevaux, ils y allèrent. Aussitôt que Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, les aperçut, il cria à ses amis et à ses gens : Sus ! Que personne ne ...



A signaler l'excellente BD sur l'histoire de La Carneille sortie en 700 exemplaires et sûrement réédité.


samedi 12 octobre 2024

Octobre en vélo



À l’époque, La Carneille propose une activité artisanale intense, avec notamment 200 tisserands. Les habitants avaient souvent un deuxième métier pour vivre, par exemple, agriculteur et tisserand. Aussi, on comptait huit fabricants de coutils employant 200 tisserands, six teintureries et leurs trente ouvriers, des forgerons, des tailleurs de pierre, une dizaine de tanneries, dont trois dans le bourg. « Ils traitaient le cuir dans La Gine, après être passés par le moulin à tan. »



 L’anecdote du chemin de Trompe-souris 

Le long du ruisseau de La Gine se trouve le chemin de Trompe-souris. 

Pourquoi ce nom ? « On dit que ce chemin trompait les souris, car celles-ci s’attendaient à trouver leur route un moulin à grain, alors qu’elles rencontraient un moulin à tan, qui n’était pas destiné à leur remplir l’estomac », indique un panneau de la balade carneillaise, retraçant l’histoire de la commune. Dépitées, elles faisaient demi-tour.


 Inauguration de la gare de Flers en 1866 

Puis à partir de la fin du XIXe siècle, les courbes se sont croisées et Flers s’est développée grâce à un évènement bien précis : l’inauguration de sa gare en 1866.  Le parc de Flers appartenait au comte de Flers. Il l’a vendu pour que la ville puisse faire la gare.  

Ainsi, la ligne ferroviaire permet le développement de la ville, notamment grâce au textile. Cette activité amorce la fin de l’artisanat local dans les villages. « Les gens se sont expatriés sur Flers pour le travail, avec une industrialisation du textile« , précise le Carneillais. 

 Une population en chute libre Le développement de l’industrialisation des activités textiles sur la ville de Flers et la vallée de la Vère concurrencèrent le travail des tisserands à domicile qui disparut petit à petit au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. 


 La population de La Carneille passa de 1 650 habitants, à la Révolution, à 1 200, au début du XXe siècle, pour aujourd’hui atteindre 584 aujourd’hui.




source actu
ta vu ma sonnette ?







vélo Cycles R.Gaubert  à La Carneille