A. PRIEUR à La Carneille
samedi 30 novembre 2019
Machines Agricoles neuves et d'occasion
jeudi 21 novembre 2019
Jardiniers de la Création
Il suffit qu’un des frères sorte dans les rues du
village de La Carneille pour avoir la
confirmation que la communauté s’est parfaitement
enracinée dans cette parcelle de Suisse normande.
Ce matin, pendant que Paul célèbre la messe à
l’EPAHD de Briouze, à 12 km, et que Dominique
tond des pelouses dans la commune voisine de
Sainte-Opportune, Claude, parti chercher le pain,
salue le garagiste, bavarde 5 minutes avec un voisin,
échange quelques plaisanteries avec une dame qui
vient de temps à autre prier avec eux. Emmanuel,
lui, est parti pour la journée à Rouen au titre de son
quart-temps en tant qu’aumônier diocésain
de l’ACE (Action catholique des enfants).
Soutien à l’Action catholique rurale/présence au
travail/écologie ; voilà le trépied sur lequel repose
la communauté !
QUATRE TRAVAILLEURS DE LA TERRE La communauté, qui vit au rythme de la nature doit également s’adapter car elle est l’une des rares à compter à parité deux retraités et deux salariés. Dominique partage son temps entre la mairie de Sainte-Opportune le mardi comme cantonnier, une jardinerie à Argentan trois jours par semaine et des travaux de jardinage ou défrichage chez des particuliers. Ce fils d’agriculteurs, titulaire d’un BEP de jardinier qui fut vendeur en jardinerie affirme qu’il est « sensible mais pas moteur » dans cette recherche écologique. Il le dit… tout en préparant artisanalement les yaourts pour la communauté et en racontant qu’il «ne désherbe jamais avec le pulvérisateur ». Le deuxième jardinier salarié, intervenant chez des personnes souvent âgées et veuves, c’est Emmanuel. Ingénieur en agriculture, passionné de botanique, il a suivi une formation en écologie appliquée, a participé à des rencontres avec le groupe de travail «Mode de vie Environnement » de la Conférence des évêques de France, collabore à un blog «Église et écologie » et est membre d’un réseau d’écojardiniers. Il faut l’avoir accompagné dans son carré de terre pour percevoir sa fibre verte. Avec enthousiasme il explique ses essais de permaculture en buttes, montre le filet qui empêche les fraises d’être mangées par les oiseaux, évoque ses projets de mettre des pieds de potiron au pied des piquets, etc. Près de son jardin, il a placardé cette citation du sociologue orthodoxe Michel Maxime Egger: «On ne pourra pas garder et travailler durablement le jardin de la terre sans veiller et cultiver le jardin de notre âme, notre terre intérieure »
(La terre comme soi-même, Labor et Fides, 2012).
«TÉMOINS DU CHRIST AUPRÈS DE NOS FRÈRES LES RURAUX»
Claude, qui a travaillé dans la ferme parentale jusqu’à ses 23 ans reconnaît qu’il est un converti de l’écologie, «bousculé notamment par Laudato Si, mais heureux d’être dans cette aventure ». « Il ne s’agit pas seulement, explique-t-il, d’une question pratique de tri des déchets. Nous sommes des chercheurs autour de la question du Dieu créateur. Nous ne sommes pas venus avec notre drapeau
pour écologiser mais pour vivre l’Évangile avec cet accent particulier. L’écologie est une question de société à laquelle les chrétiens ont à répondre. » La communauté s’implique dans la fête de la Création ou encore dans le groupe «Chrétiens et Écologie dans le Bocage » qui réfléchit entre autres au maintien équilibré des haies sur les terres agricoles. Mais l’essentiel reste la relation à vivre dans la prière et la vie ordinaire avec Dieu et avec les frères ; « expérimenter que le Christ peut nous humaniser l’un par l’autre et être témoin de l’Évangile », commente Claude. Lui joue à la belote dans le club des anciens et a rejoint un groupe de peintres du village. Il est, par ailleurs, engagé dans un groupe œcuménique du Calvados et missionné comme délégué diocésain à la vie religieuse. Quant à Paul, aumônier du CMR (Chrétiens en monde rural) pour le diocèse, disponible comme Claude le dimanche pour célébrer la messe, il se rend régulièrement aux Restos du Cœur à Flers pour aider, donne un coup de main au Comité des fêtes de La Carneille, participe aux rencontres d’un groupe de retraités syndicalistes, et passe beaucoup de temps dans son jardin car «physiquement, explique l’ancien ouvrier agricole, il faut que je travaille ». Avec son accent qui continue à rouler un torrent de cailloux de sa Garonne natale, il déclare : «Bien sûr, on fait son trou partout mais je suis heureux d’être là où le Seigneur m’a tiré. Je le remercie. »
http://france.fmc-sc.org/
SOURCE
QUATRE TRAVAILLEURS DE LA TERRE La communauté, qui vit au rythme de la nature doit également s’adapter car elle est l’une des rares à compter à parité deux retraités et deux salariés. Dominique partage son temps entre la mairie de Sainte-Opportune le mardi comme cantonnier, une jardinerie à Argentan trois jours par semaine et des travaux de jardinage ou défrichage chez des particuliers. Ce fils d’agriculteurs, titulaire d’un BEP de jardinier qui fut vendeur en jardinerie affirme qu’il est « sensible mais pas moteur » dans cette recherche écologique. Il le dit… tout en préparant artisanalement les yaourts pour la communauté et en racontant qu’il «ne désherbe jamais avec le pulvérisateur ». Le deuxième jardinier salarié, intervenant chez des personnes souvent âgées et veuves, c’est Emmanuel. Ingénieur en agriculture, passionné de botanique, il a suivi une formation en écologie appliquée, a participé à des rencontres avec le groupe de travail «Mode de vie Environnement » de la Conférence des évêques de France, collabore à un blog «Église et écologie » et est membre d’un réseau d’écojardiniers. Il faut l’avoir accompagné dans son carré de terre pour percevoir sa fibre verte. Avec enthousiasme il explique ses essais de permaculture en buttes, montre le filet qui empêche les fraises d’être mangées par les oiseaux, évoque ses projets de mettre des pieds de potiron au pied des piquets, etc. Près de son jardin, il a placardé cette citation du sociologue orthodoxe Michel Maxime Egger: «On ne pourra pas garder et travailler durablement le jardin de la terre sans veiller et cultiver le jardin de notre âme, notre terre intérieure »
(La terre comme soi-même, Labor et Fides, 2012).
«TÉMOINS DU CHRIST AUPRÈS DE NOS FRÈRES LES RURAUX»
Claude, qui a travaillé dans la ferme parentale jusqu’à ses 23 ans reconnaît qu’il est un converti de l’écologie, «bousculé notamment par Laudato Si, mais heureux d’être dans cette aventure ». « Il ne s’agit pas seulement, explique-t-il, d’une question pratique de tri des déchets. Nous sommes des chercheurs autour de la question du Dieu créateur. Nous ne sommes pas venus avec notre drapeau
pour écologiser mais pour vivre l’Évangile avec cet accent particulier. L’écologie est une question de société à laquelle les chrétiens ont à répondre. » La communauté s’implique dans la fête de la Création ou encore dans le groupe «Chrétiens et Écologie dans le Bocage » qui réfléchit entre autres au maintien équilibré des haies sur les terres agricoles. Mais l’essentiel reste la relation à vivre dans la prière et la vie ordinaire avec Dieu et avec les frères ; « expérimenter que le Christ peut nous humaniser l’un par l’autre et être témoin de l’Évangile », commente Claude. Lui joue à la belote dans le club des anciens et a rejoint un groupe de peintres du village. Il est, par ailleurs, engagé dans un groupe œcuménique du Calvados et missionné comme délégué diocésain à la vie religieuse. Quant à Paul, aumônier du CMR (Chrétiens en monde rural) pour le diocèse, disponible comme Claude le dimanche pour célébrer la messe, il se rend régulièrement aux Restos du Cœur à Flers pour aider, donne un coup de main au Comité des fêtes de La Carneille, participe aux rencontres d’un groupe de retraités syndicalistes, et passe beaucoup de temps dans son jardin car «physiquement, explique l’ancien ouvrier agricole, il faut que je travaille ». Avec son accent qui continue à rouler un torrent de cailloux de sa Garonne natale, il déclare : «Bien sûr, on fait son trou partout mais je suis heureux d’être là où le Seigneur m’a tiré. Je le remercie. »
http://france.fmc-sc.org/
SOURCE
mardi 24 septembre 2019
Photos d'anciennes maisons de la cavée dite maisons troglodytes sur notre commune
Roche ou l'on retrouve les traces de maisons construites a flan de granite.
Ces habitats rustiques s'appuient sur une configuration naturelle géologique, sorte de mur naturelle, dont les ouvertures sont dans des murs maçonnées en moellons de granite.
Une grande photo montre ces maisons vers 1900 dans la cavée.
"dite maisons troglodytes sur notre commune"
vendredi 20 septembre 2019
Chemin de trompe-souris
"en partance pour de nouveaux horizons, frais et pleins de couleurs cachées dans le reflet des eaux, de la pierre, des jardins en terrasse. Il suffira d’un rayon de lumière pour les voir éclore au moindre ..."
dimanche 8 septembre 2019
Passage des Jardins à La Carneille
LES JARDINS, POÈME (1780)
Désirez-vous un lieu propice à vos travaux ?
Loin des champs trop unis, des monts trop inégaux,
J'aimerais ces hauteurs où, sans orgueil, domine
Sur un riche vallon une belle colline.
Là, le terrain est doux sans insipidité,
Élevé sans raideur, sec sans aridité.
Vous marchez : l'horizon vous obéit : la terre
S'élève ou redescend, s'étend ou se resserre.
Vos sites, vos plaisirs changent à chaque pas.
Qu'un obscur arpenteur, armé de son compas,
Au fond d'un cabinet, d'un jardin symétrique
Soudain un trait heureux jaillit d'un fond stérile,
Et mon vers ranimé coule enfin plus facile.
Il est des soins plus doux, un art plus enchanteur.
C'est peu de charmer l'oeil, il faut parler au coeur.
Et mon vers ranimé coule enfin plus facile.
Il est des soins plus doux, un art plus enchanteur.
C'est peu de charmer l'oeil, il faut parler au coeur.
Qu'enfin les ornements avec goût soient placés,
Jamais trop imprévus, jamais trop annoncés.
Surtout du mouvement : sans lui, sans sa magie,
L'esprit désoccupé retombe en léthargie ;
Sans lui, sur vos champs froids mon oeil glisse au hasard.
Des grands peintres encor faut-il attester l'art ?
Voyez-les prodiguer de leur pinceau fertile
De mobiles objets sur la toile immobile,
L'onde qui fuit, le vent qui courbe les rameaux,
Les globes de fumée exhalés des hameaux,
Les troupeaux, les pasteurs, et leurs jeux et leur danse ;
Saisissez leur secret, plantez en abondance
Jamais trop imprévus, jamais trop annoncés.
Surtout du mouvement : sans lui, sans sa magie,
L'esprit désoccupé retombe en léthargie ;
Sans lui, sur vos champs froids mon oeil glisse au hasard.
Des grands peintres encor faut-il attester l'art ?
Voyez-les prodiguer de leur pinceau fertile
De mobiles objets sur la toile immobile,
L'onde qui fuit, le vent qui courbe les rameaux,
Les globes de fumée exhalés des hameaux,
Les troupeaux, les pasteurs, et leurs jeux et leur danse ;
Saisissez leur secret, plantez en abondance
Extrais du poème de Jacques Delille, né le 22 juin 1738
mercredi 4 septembre 2019
Mobilier de l'église et vitraux
Lustre de l'église
Bannière de procession
La bannière de procession est une pièce de tissu orné en broderie d'un décor et souvent d'inscriptions spécifiques. Bannière, elle est portée dans les processions où elle fait office d'insigne d'identification pour une confrérie religieuse, une paroisse ou une congrégation (gonfalon de...).
Elle est en général de forme rectangulaire, suspendue par le petit côté supérieur du rectangle à un bâton horizontal lui-même porté par une hampe. Elle peut comporter des cordons latéraux terminés par des pompons.
La lapidation de St Etienne
Panneau décoratif
serpent et escargot
rouge et bleu
vendredi 23 août 2019
usine de teinturerie
usine de teinturerie |
samedi 17 août 2019
Libération de La Carneille
Le mois d'aout est l'occasion de nous souvenir.
Les journées du 17 et 18 Aout 1944 furent le théatre de combats pour la libération de notre région et de notre commune de La Carneille par les troupes anglaises
Fantassins du "Hereforshire" appuyé par les tanks du 2ém Northamptonshire yeomanry , route de Paris à Landigou, avancent sur La Carneille.
deux enfants dans une jeep, la libération d'Athis
Athis "Un petit verre de calvados pour la route."
Libération de La carneille "on cause devant la boulangerie"
Les Sapeurs nettoyent la route de Landigou. Soldats et civils
près d'un bâtiment de la ferme Touzé, à Landigou, un officier du"Hereforshire" consulte sa carte et prépare l'attaque sur La Carneille.
Démineurs sur le carrefour de Landigou, un char vient de sauter sur une mine
.
jeudi 15 août 2019
de Montfort dans la Vicomte de la Carneille et des Arriére-Fiefs de la Carneille
vendredi 9 août 2019
Il y a 75 ans à La Carneille
"libération du secteur, annoncée le 15 août par les FFI du coin qui passaient annoncer la bonne nouvelle ... Ce jour- là, les cloches ont sonné à la volée : c'était l'euphorie !" *
"Plus de doryphores dans les patates dans la petite rue de la cavée".
jeudi 18 juillet 2019
A 8 k. 5
BELLOU EN HOULME Laubesniere (photo du blog plaque de cocher)
source plaquedecocher.fr
Le terme Plaque de cocher est un néologisme. Ce terme est né vers 1970 sur internet.
Il désigne les plaques et par extension les poteaux avec plaques, directionnels, apposés au bord des voies de communication à partir de 1835, date de la circulaire génératrice de cette signalisation. Jusqu’en 1845 les plaques en fonte peinte, les plaques en bois peints, les poteaux en pierre avec lettres gravées ou peintes, les enduits de mortier avec lettres peintes, les plaques en tôle avec lettres peintes, étaient les principaux matériaux utilisés.
A partir de 1845, les plaques en fonte avec lettres en relief font leur apparition, à partir de 1866 les plaques en zinc laminé. Sans oublier les plaques en lave émaillée.
source plaquedecocher.fr
Le terme Plaque de cocher est un néologisme. Ce terme est né vers 1970 sur internet.
Il désigne les plaques et par extension les poteaux avec plaques, directionnels, apposés au bord des voies de communication à partir de 1835, date de la circulaire génératrice de cette signalisation. Jusqu’en 1845 les plaques en fonte peinte, les plaques en bois peints, les poteaux en pierre avec lettres gravées ou peintes, les enduits de mortier avec lettres peintes, les plaques en tôle avec lettres peintes, étaient les principaux matériaux utilisés.
A partir de 1845, les plaques en fonte avec lettres en relief font leur apparition, à partir de 1866 les plaques en zinc laminé. Sans oublier les plaques en lave émaillée.
mercredi 10 juillet 2019
"La Carneille en Histoire"
Ce weekend avait lieu un circuit commenté et chanté "La Carneille en Histoire"
les samedi à 17h et dimanche à 10h pendant les journées des Artistes
La Carneille en Histoire c'est 1,7 km de parcours jalonné de 11 pupitres d'information.
Nous vous proposons d’aller à la découverte de ce
passé très riche en parcourant les vieilles ruelles
tout en vous invitant à faire une escapade le long
de la Gine. Celle-ci vous transportera dans une
ambiance paysagère singulière.
Aujourd’hui, le charme du village et
ses ruelles pittoresques attirent artisans d’art, artistes et promeneurs
curieux de découvrir cette ambiance de quasi moyenne montagne
propre à la Suisse Normande.
La Carneille was built on both sides of the Gine river. It has kept great architectural surroundings like 17-18th century houses. The village has small typical streets, a church with a campanile, an old covered market. La Carneille attracts also artists and crafts persons. "La Carneille en Histoire" : 11 signs in a 1,7 km circuit. Free leaflet available at La Carneille's shops or at the Tourist Office at la Roche d'Oëtre.
INFO
les samedi à 17h et dimanche à 10h pendant les journées des Artistes
le parcours
Borne d'indication devant l'église
La Carneille was built on both sides of the Gine river. It has kept great architectural surroundings like 17-18th century houses. The village has small typical streets, a church with a campanile, an old covered market. La Carneille attracts also artists and crafts persons. "La Carneille en Histoire" : 11 signs in a 1,7 km circuit. Free leaflet available at La Carneille's shops or at the Tourist Office at la Roche d'Oëtre.
INFO
jeudi 4 juillet 2019
La Nuit des églises le 28 juin à La Carneille
À La Carneille, trois ateliers ont créé des vitraux :
Chaudeurge, Barillet et Bassenat. »
photo ouestfrance
La communauté des Frères des campagnes va également amener sa pierre à l’édifice, en lisant de la poésie, d’après des textes de Claude Boquillon et « la communauté chrétienne va aussi se mettre en quatre pour décorer et fleurir l’église », précisent Joëlle Vermot-Gaud et Françoise Mulot, qui se disent par ailleurs « très contentes d’organiser cette visite dans cette église si bien restaurée, grâce à la commune et à l’association Culture et patrimoine de La Carneille ».
mercredi 3 avril 2019
Mapomme c'est moi !
L'tabac d'la Carneille c'est mon palace.
Où le soir je r'trouv' les poteaux.
Ma pomme, C'est moi... J'suis plus heureux qu'un roi.
Je n'me fais jamais d'mousse.
Sans s'cousse,
Je m'pousse.
vers l'bois d la mousse
Où le soir je r'trouv' les poteaux.
Ma pomme, C'est moi... J'suis plus heureux qu'un roi.
Je n'me fais jamais d'mousse.
Sans s'cousse,
Je m'pousse.
vers l'bois d la mousse
Mapomme
samedi 9 février 2019
Place du marché au beurre les voiture ancienne en 2018
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