vendredi 4 septembre 2020

les nouvelles de 1870

Alors que le dimanche 4 septembre 1870 Le Figaro faisait part d’un « succès éclatant » des armées françaises et présentait les Prussiens comme « vaincus, culbutés »,


 Le Constitutionnel du lundi 5 septembre 1870 consignait, sans commentaire, une rumeur glaçante, parvenue le samedi soir de Bruxelles et dont les rédactions ignoraient tout encore, faute de correspondant :  
« Bruxelles, minuit, 3 septembre. Une personne qui arrive à l'instant de Namur, nous apporte des nouvelles d'une gravité extrême. L'armée française est en complète déroute: 
L'Empereur a été fait prisonnier […] Le carnage a été affreux. Les Français se sont défendus avec un courage surhumain. Mais le désastre est complet. »


  

Originaire de la Carneille François-Emile MORIN  descendant vers la cavée peut avant les événements de la guerre de  1870 ou il fut blessé comme Jean Baptiste Bidaux né aussi à la carneille le 11 janvier 1838: 


« Et ce que l’on sait moins, c’est que les Prussiens occupèrent des régions de l’Orne que l’on pouvait imaginer très loin des batailles et Alençon fut partiellement envahi quelques jours avant la signature de l’arrêt des combats. » Le 15 janvier 1871, les Prussiens sont refoulés des abords d’Alençon, ce qui coûta la vie à 160 Français.


Aux Mobiles de l'Orne et Leurs Camarades