mardi 25 novembre 2014


Au XVIIIe siècle, les hommes portaient la chemise et la culotte de toile. Les pantalons étaient en siamoise rayée et la cravate était en fait, un mouchoir de toile noué autour du cou. Les guêtres en toile ou coutil protégeaient les bas et les jambes. Le port des sabots de bois permettait d’économiser les chaussures qui elles, étaient réservées aux jours de fête. Enfin, un chapeau à bord en feutre de laine, abritait du soleil et de la pluie.


Au XIXe siècle, ce costume évolue vers le port d’un pantalon, d’un gilet, d’une veste et d’une redingote pour les jours de fêtes. Cet ensemble est complété par quelques accessoires comme le parapluie, la cravate ou mouchoir de cou, et le chapeau haut-de-forme.

La blouse dénommée en Normandie « blaude » est le vêtement populaire de protection régional. Elle apparaît vers 1780 et se généralise vers 1815. Évoluant dans sa forme, elle perdure jusqu’en 1950. Elle se porte les jours de travail mais également les jours de fêtes où elle s’orne de broderies au point de chaînette au col et aux poignets.
                                                 

Le parapluie, bien qu’un produit de luxe, est un élément incontournable du costume traditionnel normand. A ce costume des jours ouvriers vient s’ajouter une casquette à pont qui se généralise vers 1850

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