J'allais dans la paix des herbages,
Je m'arrêtais pour écouter
Dans l'air calme des pâturages
La vache lointaine broûter,
Tissé d'ardoise ronde et fine,
Pareille aux plumes des ramiers,
Qu'un lichen aussi damasquine
De l'or des soleils coutumiers !
Laissant le soleil et la gloire
Expirer dans les frondaisons,
Nous ne savions que l'humble histoire
Qui se contait dans nos maisons,
Et nous bénissions les haies,
Les talus de genêts plantés,
Les prés, les vergers, les futaies,
Qui nous séparaient des cités ! »
Le Chesnay . Octobre 1894.
Extrait du logis normand
CH. FLORENTIN - LORIOT
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