lundi 22 juin 2015

la journée "Pierres en Lumière" par Coroline Roblot


Caroline Roblot a photographié à  l'occasion de la journée "Pierres en Lumière"  la nuit du 16 mai dernier l'église de La Carneille

 
« nous possédons tout ce qui peut exciter l'intérêt des savants et des artistes. Ici, c'est l'architecture romane, ronde, solide, austère, et dont le caractère à la fois religieux et guerrier représentait pour ainsi dire l'époque féodale ; là, l'ogive montant vers le ciel comme un élan de l'âme, comme une prière populaire ; plus loin, rayonne et flamboie l'architecture ornée du xv' siècle; puis, la Renaissance va semer sur les murailles des églises, sur la porte des châteaux, sur les meubles, sur les tentures, ses guirlandes de saints et d'amours, son luxe d'érudition profane et sacrée, ses ornements puisés pêle-mêle à la double source de l'antiquité et du Moyen-Age, de l'art païen et de l'art chrétien, et qui pourtant, ne ressemblent qu'à eux mêmes... »




St Michel












Vitraux vue de la cavée


Vitraux vue de l'extérieure


Vitraux vue de l'extérieure



la façade et ses vitraux

dimanche 14 juin 2015

100 printemps

Née à La Carneille en 1914, Marie-Thérèse Ballon vient de fêter son centième anniversaire. Marie-Thérèse Ballon venue fêter son centième anniversaire. Pour être exacte, Marie-Thérèse est née le 19 décembre 1914 à Champsecret, chez ses grands-parents. « On ne connaît pas à quelle heure, à l’époque ce n’était pas un élément obligatoirement inscrit sur les registres », raconte sa plus jeune fille, Marguerite. Elle ajoute que « c’est son grand-père qui l’a déclarée car son père était parti à la guerre ». Marie-Thérèse fera connaissance avec son papa à l’âge de 4 ans.
Plus tard, elle connaîtra la Seconde Guerre mondiale depuis le domicile familial avant de rencontrer, au lendemain de la guerre, Fernand, son futur mari. À La Carneille, le 1er octobre 1946, Marie-Thérèse Furon devient Madame Ballon. La cérémonie civile eut lieu dans une maison d’habitation car la mairie avait été bombardée à la Libération.
Cultivateur à Bellou-en-Houlme, le couple aura trois filles : Thérèse, née en 1947, Fernande, en 1948 et Marguerite, qui verra le jour en 1950. Marie-Thérèse travaillera jusqu’à sa retraite, en 1974.
Une retraite bien méritée qu’elle passa auprès de son mari dans la maison familiale de celui-ci au lieu-dit L’Aunay, à Bellou-en-Houlme. M. et Mme Ballon ont eu la chance d’y fêter leurs cinquante années de vie commune, en octobre 1996, entourés de leurs trois filles et de leurs six petits-enfants.
Veuve depuis 2002, elle s’installe dans une petite maison à Putanges-Pont-Ecrepin en 2004 afin de se rapprocher de sa fille cadette Marguerite. Elle intégrera la résidence du Houlme en décembre 2011.
C’est entourée de ses enfants, ses petits-enfants et ses huit arrière-petits-enfants que Marie-Thérèse, tout émue, a soufflé les 100 bougies symbole de ses 100 printemps.

Les résidents, le personnel et la directrice, Claudine Taupin, ont accueilli la famille de Marie-Thérèse Ballon 
venue fêter son centième anniversaire


source : Article et photo de l'Orne combattante
Caroline Roblot