jeudi 21 novembre 2019

Jardiniers de la Création

Il suffit qu’un des frères sorte dans les rues du village de La Carneille pour avoir la confirmation que la communauté s’est parfaitement enracinée dans cette parcelle de Suisse normande. Ce matin, pendant que Paul célèbre la messe à l’EPAHD de Briouze, à 12 km, et que Dominique tond des pelouses dans la commune voisine de Sainte-Opportune, Claude, parti chercher le pain, salue le garagiste, bavarde 5 minutes avec un voisin, échange quelques plaisanteries avec une dame qui vient de temps à autre prier avec eux. Emmanuel, lui, est parti pour la journée à Rouen au titre de son quart-temps en tant qu’aumônier diocésain de l’ACE (Action catholique des enfants). Soutien à l’Action catholique rurale/présence au travail/écologie ; voilà le trépied sur lequel repose la communauté !

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QUATRE TRAVAILLEURS DE LA TERRE La communauté, qui vit au rythme de la nature doit également s’adapter car elle est l’une des rares à compter à parité deux retraités et deux salariés. Dominique partage son temps entre la mairie de Sainte-Opportune le mardi comme cantonnier, une jardinerie à Argentan trois jours par semaine et des travaux de jardinage ou défrichage chez des particuliers. Ce fils d’agriculteurs, titulaire d’un BEP de jardinier qui fut vendeur en jardinerie affirme qu’il est « sensible mais pas moteur » dans cette recherche écologique. Il le dit… tout en préparant artisanalement les yaourts pour la communauté et en racontant qu’il «ne désherbe jamais avec le pulvérisateur ». Le deuxième jardinier salarié, intervenant chez des personnes souvent âgées et veuves, c’est Emmanuel. Ingénieur en agriculture, passionné de botanique, il a suivi une formation en écologie appliquée, a participé à des rencontres avec le groupe de travail «Mode de vie Environnement » de la Conférence des évêques de France, collabore à un blog «Église et écologie » et est membre d’un réseau d’écojardiniers. Il faut l’avoir accompagné dans son carré de terre pour percevoir sa fibre verte. Avec enthousiasme il explique ses essais de permaculture en buttes, montre le filet qui empêche les fraises d’être mangées par les oiseaux, évoque ses projets de mettre des pieds de potiron au pied des piquets, etc. Près de son jardin, il a placardé cette citation du sociologue orthodoxe Michel Maxime Egger: «On ne pourra pas garder et travailler durablement le jardin de la terre sans veiller et cultiver le jardin de notre âme, notre terre intérieure »
(La terre comme soi-même, Labor et Fides, 2012).


«TÉMOINS DU CHRIST AUPRÈS DE NOS FRÈRES LES RURAUX»

Claude, qui a travaillé dans la ferme parentale jusqu’à ses 23 ans reconnaît qu’il est un converti de l’écologie, «bousculé notamment par Laudato Si, mais heureux d’être dans cette aventure ». « Il ne s’agit pas seulement, explique-t-il, d’une question pratique de tri des déchets. Nous sommes des chercheurs autour de la question du Dieu créateur. Nous ne sommes pas venus avec notre drapeau
pour écologiser mais pour vivre l’Évangile avec cet accent particulier. L’écologie est une question de société à laquelle les chrétiens ont à répondre. » La communauté s’implique dans la fête de la Création ou encore dans le groupe «Chrétiens et Écologie dans le Bocage » qui réfléchit entre autres au maintien équilibré des haies sur les terres agricoles. Mais l’essentiel reste la relation à vivre dans la prière et la vie ordinaire avec Dieu et avec les frères ; « expérimenter que le Christ peut nous humaniser l’un par l’autre et être témoin de l’Évangile », commente Claude. Lui joue à la belote dans le club des anciens et a rejoint un groupe de peintres du village. Il est, par ailleurs, engagé dans un groupe œcuménique du Calvados et missionné comme délégué diocésain à la vie religieuse. Quant à Paul, aumônier du CMR (Chrétiens en monde rural) pour le diocèse, disponible comme Claude le dimanche pour célébrer la messe, il se rend régulièrement aux Restos du Cœur à Flers pour aider, donne un coup de main au Comité des fêtes de La Carneille, participe aux rencontres d’un groupe de retraités syndicalistes, et passe beaucoup de temps dans son jardin car «physiquement, explique l’ancien ouvrier agricole, il faut que je travaille ». Avec son accent qui continue à rouler un torrent de cailloux de sa Garonne natale, il déclare : «Bien sûr, on fait son trou partout mais je suis heureux d’être là où le Seigneur m’a tiré. Je le remercie. »

http://france.fmc-sc.org/


SOURCE

mardi 24 septembre 2019

Photos d'anciennes maisons de la cavée dite maisons troglodytes sur notre commune



 Roche ou l'on retrouve les traces de maisons construites a flan de granite.

Ces habitats rustiques s'appuient sur une configuration naturelle géologique, sorte de mur naturelle, dont les ouvertures sont dans des murs maçonnées en moellons de granite.


Une grande photo montre ces maisons vers 1900 dans la cavée.
"dite maisons troglodytes sur notre commune"

vendredi 20 septembre 2019

Chemin de trompe-souris


Pour ne pas éveiller les soupçons de la souris, il inventa le chemin de trompe-souris :
"en partance pour de nouveaux horizons, frais et pleins de couleurs cachées dans le reflet des eaux, de la pierre, des jardins en terrasse. Il suffira d’un rayon de lumière pour les voir éclore au moindre ..."

dimanche 8 septembre 2019

Passage des Jardins à La Carneille


LES JARDINS, POÈME (1780)

Désirez-vous un lieu propice à vos travaux ? 
Loin des champs trop unis, des monts trop inégaux,
J'aimerais ces hauteurs où, sans orgueil, domine 
Sur un riche vallon une belle colline. 
Là, le terrain est doux sans insipidité,
Élevé sans raideur, sec sans aridité. 
Vous marchez : l'horizon vous obéit : la terre 
S'élève ou redescend, s'étend ou se resserre. 
Vos sites, vos plaisirs changent à chaque pas.
Qu'un obscur arpenteur, armé de son compas, 
Au fond d'un cabinet, d'un jardin symétrique 





Soudain un trait heureux jaillit d'un fond stérile, 
Et mon vers ranimé coule enfin plus facile.
Il est des soins plus doux, un art plus enchanteur. 
C'est peu de charmer l'oeil, il faut parler au coeur. 


Qu'enfin les ornements avec goût soient placés,
Jamais trop imprévus, jamais trop annoncés.
Surtout du mouvement : sans lui, sans sa magie, 
L'esprit désoccupé retombe en léthargie ; 
Sans lui, sur vos champs froids mon oeil glisse au hasard. 
Des grands peintres encor faut-il attester l'art ?
Voyez-les prodiguer de leur pinceau fertile 
De mobiles objets sur la toile immobile,
L'onde qui fuit, le vent qui courbe les rameaux, 
Les globes de fumée exhalés des hameaux, 
Les troupeaux, les pasteurs, et leurs jeux et leur danse ; 
Saisissez leur secret, plantez en abondance


Extrais du poème de Jacques Delille, né le 22 juin 1738




mercredi 4 septembre 2019

Mobilier de l'église et vitraux


Lustre de l'église


Bannière de procession 

La bannière de procession est une pièce de tissu orné en broderie d'un décor et souvent d'inscriptions spécifiques. Bannière, elle est portée dans les processions où elle fait office d'insigne d'identification pour une confrérie religieuse, une paroisse ou une congrégation (gonfalon de...).



Elle est en général de forme rectangulaire, suspendue par le petit côté supérieur du rectangle à un bâton horizontal lui-même porté par une hampe. Elle peut comporter des cordons latéraux terminés par des pompons.

La lapidation de St Etienne

Panneau décoratif
serpent et escargot


rouge et bleu




vendredi 30 août 2019

le 3 mai 1717


Mariage de Pierre JAMES & d'Anne YVON à La Carneille, le 3 mai 1717

Traité de mariage. 

" leurs ay donné la benediction nuptiale selon
La forme et les ceremonies observées par notre mere Sainte
Eglise ."


Source dozeville 

vendredi 23 août 2019

usine de teinturerie






usine de teinturerie

parties non étudiées
canal ; atelier de fabrication
époque de construction
2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
auteur(s)
maître d'oeuvre inconnu
historique
Usine construite vers 1840 par Jacques Deshayes, teinturier ; augmentée en 1881 d'un moulin à indigo par Paul Deshayes ; cessation d'activité après 1925
étages
1 étage carré ; étage de comble

samedi 17 août 2019

Libération de La Carneille

Le mois d'aout est l'occasion de nous souvenir.

Les journées du 17 et 18 Aout 1944 furent le théatre de combats pour la libération de notre région et de notre commune de La Carneille par les troupes anglaises
Fantassins du "Hereforshire" appuyé par les tanks du 2ém Northamptonshire yeomanry , route de Paris à Landigou, avancent sur La Carneille.






 
deux enfants dans une jeep, la libération d'Athis





Athis "Un petit verre de calvados pour la route."

Libération de La carneille "on cause devant la boulangerie"
Les Sapeurs nettoyent la route de Landigou. Soldats et civils




près d'un bâtiment de la ferme Touzé, à Landigou, un officier du"Hereforshire" consulte sa carte et prépare l'attaque sur La Carneille.





Démineurs sur le carrefour de Landigou, un char vient de sauter sur une mine



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vendredi 9 août 2019

Il y a 75 ans à La Carneille

"libération du secteur, annoncée le 15 août par les FFI du coin qui passaient annoncer la bonne nouvelle ... Ce jour- là, les cloches ont sonné à la volée : c'était l'euphorie !" *



"Plus de doryphores dans les patates dans la petite rue de la cavée".






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jeudi 18 juillet 2019

A 8 k. 5

Résultat de recherche d'images pour "durcet 61 blog"BELLOU EN HOULME Laubesniere (photo du blog plaque de cocher)



source plaquedecocher.fr

 Le terme Plaque de cocher est un néologisme. Ce terme est né vers 1970 sur internet.
 Il désigne les plaques et par extension les poteaux avec plaques, directionnels, apposés au bord des voies de communication à partir de 1835, date de la circulaire génératrice de cette signalisation. Jusqu’en 1845 les plaques en fonte peinte, les plaques en bois peints, les poteaux en pierre avec lettres gravées ou peintes, les enduits de mortier avec lettres peintes, les plaques en tôle avec lettres peintes, étaient les principaux matériaux utilisés.


A partir de 1845, les plaques en fonte avec lettres en relief font leur apparition, à partir de 1866 les plaques en zinc laminé. Sans oublier les plaques en lave émaillée.

mercredi 10 juillet 2019

"La Carneille en Histoire"

Ce weekend avait lieu un circuit commenté et chanté "La Carneille en Histoire" 

les samedi à 17h et dimanche à 10h pendant les journées des Artistes


le parcours







Borne d'indication devant l'église

La Carneille en Histoire c'est 1,7 km de parcours jalonné de 11 pupitres d'information. Nous vous proposons d’aller à la découverte de ce passé très riche en parcourant les vieilles ruelles tout en vous invitant à faire une escapade le long de la Gine. Celle-ci vous transportera dans une ambiance paysagère singulière. Aujourd’hui, le charme du village et ses ruelles pittoresques attirent artisans d’art, artistes et promeneurs curieux de découvrir cette ambiance de quasi moyenne montagne propre à la Suisse Normande.



La Carneille was built on both sides of the Gine river. It has kept great architectural surroundings like 17-18th century houses. The village has small typical streets, a church with a campanile, an old covered market. La Carneille attracts also artists and crafts persons. "La Carneille en Histoire" : 11 signs in a 1,7 km circuit. Free leaflet available at La Carneille's shops or at the Tourist Office at la Roche d'Oëtre.



INFO






jeudi 4 juillet 2019

La Nuit des églises le 28 juin à La Carneille


 À La Carneille, trois ateliers ont créé des vitraux : 
Chaudeurge, Barillet et Bassenat. »



Louis Barillet utilise exclusivement des verres industriels : verres prismatiques, verres imprimés, verres opaques auxquels s’adjoindront des verres gris, noirs et des miroirs. Il repense ainsi l'art du vitrail dans l'esprit du renouveau esthétique adapté aux besoins et au style Art déco de l'époque. Son travail séduit des architectes tels que Robert Mallet-Stevens





                                     les vitraux de Jean Chaudeurge, grand prix de Rome








« Les églises des villages sont souvent fermées. Les gens sont très attachés à leur église et ce genre de manifestation permet de se réapproprier un espace de foi qu’on a parfois abandonné, explique Joëlle Vermot-Gaud déléguée art et culture au pôle missionnaire du Bocage nord, qui pilotera la soirée, en compagnie de Françoise Mulot, ancienne responsable de la médiathèque de Flers, qui expliquera l’histoire des vitraux de l’église de La Carneille. C’est aussi l’occasion de faire une porte ouverte qui donne, à qui le veut, la possibilité de découvrir le patrimoine religieux et ses œuvres d’art qui, depuis des siècles, ornent nos églises et donnent à découvrir la vie des communautés marquées par la petite et la grande histoire, à la fois culturelle et cultuelle. »

  Au premier plan, Joëlle Vermot-Gaud et Françoise Mulot ; au second plan, Claude Serais et Jacqueline Ferrand, président et vice-présidente de Culture et patrimoine de La Carneille.

photo ouestfrance

La communauté des Frères des campagnes va également amener sa pierre à l’édifice, en lisant de la poésie, d’après des textes de Claude Boquillon et « la communauté chrétienne va aussi se mettre en quatre pour décorer et fleurir l’église », précisent Joëlle Vermot-Gaud et Françoise Mulot, qui se disent par ailleurs « très contentes d’organiser cette visite dans cette église si bien restaurée, grâce à la commune et à l’association Culture et patrimoine de La Carneille ».

Extrait du journal ouestfrance


mercredi 3 avril 2019

Mapomme c'est moi !

L'tabac d'la Carneille c'est mon palace.
Où le soir je r'trouv' les poteaux.
Ma pomme, C'est moi... J'suis plus heureux qu'un roi.
Je n'me fais jamais d'mousse.
Sans s'cousse,
Je m'pousse.
vers l'bois d la mousse
Mapomme