lundi 16 janvier 2012

juin 1795 Louis de Frotté


 Après le coup du 18 Fructidor ( 4 septembre 1797) la chouannerie reprend avec un ancien émigré Louis de Frotté.
   Ce  général de l'armée catholique et royale de Basse-Normandie  est  né en 1766, il prend la tête de la chouannerie normande. En voici le portrait posthume en 1822

Juin 1795 : A ce moment, Frotté est dans les environs de Domfront. Il a même donné quelques jours de repos à sa petite armée, et avec ses officiers, il visite Flers, la Carneille, Domfront, Passais, pour reconnaître les forces de l'ennemi et recruter les siennes...

en embuscade trois chouans en 2015

L’arrivé de Bonaparte au pouvoir marque un coup d’arrêt à la Chouannerie et Frotté est pris et fusillé en 1800.

normandie_1789.jpg

Guerre de 1870-1871



 François-Emile était né le 11 juin 1847 à la Carneille (Orne), il était garde mobile de l'Orne. Il a eu selon un rapport une Plaie compliquée au bras gauche, et coup pendant la guerre de 1870-1871

Charles Ambroise Bertrand l'Hodiesniere .

Charles Ambroise Bertrand l'Hodiesniere est né le 25 mai 1756 à La Lande-Patry

Il se marie le 23 janvier 1776 à Falaise  avec Victoire Claire Françoise Founeaux.

Pendant la révolution, Charles Ambroise Bertrand l'Hodiesnière est député des cinq-cents et maire de La Carneille.

  En 1793 il vote la mort du Roi en demandant un appel au peuple
assesseur au bailliage et vicomté de Falaise le 31 décembre 1787, procureur du Roi au même bailliage de 14 janvier 1784, administrateur du district de Domfront en 1792, député de l'Orne à la Convention le 6 novembre 1792.
En 1793 il vote la mort du Roi en demandant un appel au peuple et contre le sursis à l'exécution.

Surnommé "Bertrand-Calvados", l'essentiel de ses interventions portaient sur les questions fiscales dont il était spécialiste...

Il vote pour la mise en accusation de MARAT, membre de la commission des Douze, démissionne, membre du directoire du Calvados, juge au Tribunal civil du Calvados, député du Calvados aux Cinq-Cents en 1798, s'oppose au coup d'état du 18 brumaire, exclu des Cinq-Cents le lendemain, refuse de signer l'acte additionnel aux Cent-Jours, incarcéré puis exilé au retour des Bourbons, rentre en France le 25 décembre 1818.

 Charles Ambroise Bertrand l'Hodiesniere décéde le 30 mars 1819 dans sa bonne ville de La Carneille, à l'âge de 62 ans

 









descendant :  Achille Ambroise BERTRAND-L'HODIESNIÈRE, né le 24 avril 1803 à La Carneille , décéde le 10 mars 1845 à La Carneille à l'âge de 41 ans.
 Il sera maire de La Carneille et conseiller général de l'Orne.


Rachel Claire BERTRAND-L'HODIESNIÈRE  née le 8 Avril 1828 à La Carneille et Décédée le 3 Février 1883  à Levallois-Perret


 Oreste, qui serait enterré au Père Lachaise, mort en 1824 à 18 ans lors d'un duel.


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Résultat de recherche d'images pour "La convention telle qu'elle fut et telle qu'elle est, ou Liste alphabétique ..."


trouvé aussi dans le livre :
La Convention telle qu’elle fut et telle qu’elle est, ou, Liste alphabétique, tant des députés actuellement en fonction, que de ceux qui en sont sortis, d’une manière quelconque : leurs noms, qualités & demeures : faisant suite à la liste comparative, de l’opinion des députés sur les apels, et jugement de Louis XVI.:

n.66.    BERTRAND, Lhodiesnière, cultivateur, rue Sainte . Honoré, maison de la Virginie




Comme quoy il advint qu'une ville de Basse-Normandie feut dénommé La carneille

Le  bourg médiéval ce tenait autour de son chateau et de l'autre coté de la Gine sur le Mont au Duc.

La forme actuelle avec [c] dur est propre au normand septentrional au nord de la ligne Joret , il s'agirait d'un équivalent du français charmille.

Car on trouve  la forme la plus ancienne du nom de notre commune sur un document vers 1093 ou La Carneille est inscrit dans un acte indiquant "La Chermilla" sur un autre acte "Crenella" et au XIV et XV ém Siècle "La Querneille".

Adigard des Gautries de la société historique et d'archéologique de l'orne nous indique son interprétation :
"... dérive du nom d'arbre en vieux français charme, en dialecte normand Carne, tiré du latin carpinus, charme".

Les noms des lieux au alentour indique également une forêt ainsi : Feugrain, châtignou, le Plessis et la Tailleferière...



D'autre explications des noms successifs de ce vieux village celte pourraient trouverer leur origine dans Cairnailo : la clairière des tombeaux, Cairnuilla, Chernilla, Quernelia, ville des tombeaux, Laquerneille puis La Carneille, cité des dolmens ... ?

Dans le supplément aux éthimologiquepar L. C. de 1895; Caer-nel village du marais ou carneil plus probablement village du cairn la pierre sacré des druides.



La ligne Joret est une isoglose  mise en évidence par Charles Joret dans l’étude Des caractères et de l’expansion des patois normands publiée en 1883. Cette ligne de partage prend en compte des traits consonantiques qui permettent de distinguer les parlers normand et picard au nord (auxquels est attribué le qualificatif de normanno-picards), du reste du domaine d’oïl au sud, à l’ouest et à l’est.



Les premiers seigneurs de La Carneille sont mentionnés en 1093 ; Ainsi Guillaume de la Carneille par son mariage avec la demoiselle d'Harcourt, et selon l'abbé Titard, acquis la Seigneurie.
 Suivit Adam de Chernella (La Carneille) en 1096, puis Jehan seigneur de la Carneille vers 1192 neveu de Robert II d'Harcourt...cette vielle maison féodale disparue vers 1300 et ses armes étaient " 3 losanges aux émaux inconnus"

http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&q=la+carneille

Encore un peu d'histoire:

Les premières traces de l'occupation humaine sur le territoire ornais, menhirs et sites de camps antiques, remontent à la préhistoire.

Au IXe siècle avant J.C. arrivent les tribus celtes des Lexoviens et des Aulerques.

Entre 60 et 50 avant J.C. les armées romaines occupent la région, rattachée à la Gaule Lyonnaise puis à la Deuxième Gaule Lyonnaise dirigée depuis Rouen.

Au IVe siècle le christianisme s'implante probablement avec Saint-Latuin, le premier évêque de Sées. Le diocèse de Sées occupe le tiers de l'actuel département tandis que le Passais relève du Mans, le nord du Bocage de Bayeux, Vimoutiers de Lisieux, les confins percherons de Chartres.

Après le passage des invasions barbares (Ve siècle) des Saxons, Suèves et Vandales, les Francs s'emploient à rétablir l'ordre : englobé dans la province de Neustrie, le comté d'Hiémois (Exmes) occupe une large partie du pays ornais.

A partir du VIe siècle, les paroisses se multiplient sous l'impulsion des ermites et défricheurs, venus des abbayes de la Loire, tels Saint-Céneri.

Dès 870, les raids des bandes normandes, qui remontent les fleuves côtiers, dévastent villages et monastères.


Notre vieux village  est chargés d'histoire
en témoignent.
L'une des plus vieilles maisons, le Logis Trolley
fut le siège d'une haute juridiction qui s'étendait sur trente paroisses, le Roi Henri IV fut accueilli au château du Bois André.







Et, triste épisode de la guerre de cent ans, le chef protestant Montchrestien, ami de Montaigne, coucha dans le petit hôtel de l'Ecu, rue au Juif, la veille d'être pris et tué par ses poursuivants dans la commune voisine des Tourailles.

Comptant jusqu'à 1500 âmes au moment de la Révolution, la commune dont le maire Bertrand L'Hodiesnière avait voté la mort du Roi, déclina progressivement, malgré un marché au beurre très important qui maintint longtemps une activité artisanale et commerçante.

marché au beurre place du marché

l'association culturelle patrimoniale de La Carneille

LE MARIAGE NORMAND
coffre de mariage peint 




 un contrat de mariage de 1633





le marié avec sa Blaude



Pour la première fois depuis sa création en 2009, l'association culturelle patrimoniale de La Carneille, présidée par Gérard Ferrand, participe à la Journée européenne du patrimoine. À cette occasion, samedi et dimanche, une visite guidée de la halle, de la cavée et de l'église sera organisée le matin. L'après-midi, ce sera au Champ des Rochers d'être mis en lumière, avec une visite guidée de la nécropole dolménique, du bois des rochers et du cimetière privé du Logis du Hamel Saint-Etienne, où l'on peut encore voir la tombe de Bertrand l'Hosdiesnière.


                                               
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, le public a pu découvrir, voire revisiter les monuments, les bâtisses et les édifices du centre bourg, tels que la halle, la cour des conseillers, les douves du château, la maison de l'écu, l'église, la cavée, mais aussi des lieux un peu plus excentrés comme la nécropole dolménique du Bois des Rochers.




L'association patrimoniale et culturelle communale a organisé un ensemble de visites, toutes commentées par François Callu, enseignant à Caen et originaire de Flers, mais élevé à La Carneille. Comme le précise le guide, « Je suis un véritable et authentique amoureux de l'histoire locale et je m'appuie sur les travaux et les ouvrages du Docteur Paul Leroy, médecin Parisien, qui venait souvent en villégiature ici. La richesse du patrimoine Carneillais est indéniable. Les maisons, les vestiges et les édifices encore en état, témoignent d'une période ancienne, située sous la fin de la Monarchie au XVIII è siècle, au cours de laquelle notre bourg rivalisait, voire dépassait, l'hégémonie économique et commerciale de la ville de Flers. L'ère industrielle des deux siècles derniers en a décidé autrement ».




Dominique Rousseau, maire, présent lors de la visite du bourg, samedi matin, signale : « Après 1945, la commune possédait encore une quinzaine de bars et échoppes, mais aussi plusieurs épiceries et commerces très florissants ».




Samedi 18 septembre 2010, à 10 h et 14 h. Dimanche 19 septembre, à 10 h 30 et 14 h 30, place de l'église. Visites gratuites.
l'association culturelle patrimoniale de La Carneille- Informations au 02 33 65 88 47.

La carneille dans les années 1900

sortie en procession pendant un marché


visite de l'évêque en 1923 pour le  baptême des cloches de l'église.



rue de falaise






        
La rue principale


Ecole de la Carneille

Au XIX siècle
Les lois du 16 juin 1881 et du 26 mars 1882 instituent la gratuité de l'école primaire, l'obligation scolaire pour tous les enfants des deux sexes de 6 à 13 ans, ainsi que la laïcité. En 1879, la République avait créé les écoles normales d'instituteurs dans chaque département afin de former les instituteurs et une loi de 1886 impose la laïcisation du personnel enseignant dans les écoles publiques pour écarter de l'enseignement les religieux.
classe 1959 -( Mme laine au 3ém rang 5 ) 

L'école doit aussi offrir à tous les citoyens un moyen de corriger les inégalités liées à la naissance et donner à chacun les mêmes chances de s'élever dans la société grâce aux diplômes.

1982

1983

1989


la maternelle en 1981


                            la nouvelle école aprés guerre


carte postale de l'ancienne école

Le Pays Bas-Normand

La Carneille et ses Seigneuries du XIVe au XV Siécle par Lucienne Lebon

l'ancienne paroisse de Saint-Etienne de la Carneille :

La seigneurie de Saint-Etienne fut fondée au XIIIe siècle, sous le nom de vavassorie noble de Saint-Etienne, et devint au XVIe siècle le fief de Saint-Etienne. La présente étude concerne l'histoire de cette seigneurie et de ses seigneurs, l'histoire féodale des principaux villages de l'ancienne paroisse de Saint-Etienne de la Carneille (villages de la Mesnardière, Clairdouit, Valheudin et la Saulsaye, les Brières, les Milonnières, le Hamel et ses familles…, étude sur les familles des Hayes de Barlemont, le Petit d'Aveine et Godart de Belbeuf, etc.). Quelques blasons dans le texte


LEROY (René). Contribution à l'histoire féodale de la Carneille
édition de 1939


info :


Le Pays Bas-Normand
BP 415
61107 - Flers cedex
mail : lepaysbas-normand@orange.fr
tel : 02 33 64 33 87
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mardi 10 janvier 2012

Le logis du Hamel Saint-Etienne







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Le logis du Hamel Saint-Etienne est un ensemble architectural qui remonte au XVe siècle.

 Le logis, bien qu'amputé vers 1840, a conservé l'ensemble de ses dispositions d'origine : baies, tourelles en encorbellement, distribution intérieure.
 Les modifications réalisées sous Louis-Philippe n'ont pas altéré la physionomie générale de l'édifice.
Sur les deux cartes on voit l'évolution de la toiture ; le toit en poivriere et les deux lucarnes rajoutées 

Le Hamel Saint-Etienne a été au XIXe siècle un lieu de fréquentation artistique avec la présence du peintre normand Levavasseur.

 La propriété est restée dans la même famille depuis 1758 date d'acquisition par le conventionnel de l'Hodesnières.


 En dehors du logis, Le Hamel possède un grand pressoir daté 1626.


l'ancienne paroisse de Saint-Etienne de la Carneille

La seigneurie de Saint-Etienne fut fondée au XIIIe siècle, sous le nom de vavassorie noble de Saint-Etienne, et devint au XVIe siècle le fief de Saint-Etienne. La présente étude concerne l'histoire de cette seigneurie et de ses seigneurs, l'histoire féodale des principaux villages de l'ancienne paroisse de Saint-Etienne de la Carneille (villages de la Mesnardière, Clairdouit, Valheudin et la Saulsaye, les Brières, les Milonnières, le Hamel et ses familles…, étude sur les familles des Hayes de Barlemont, le Petit d'Aveine et Godart de Belbeuf, etc.). Quelques blasons dans le texte



le prieuré du Hamel St Etienne fondé au XIIém Siécle.






LEROY (René). Contribution à l'histoire féodale de la Carneille
édition de 1939

Manoir de la Blanchère


Egalement appelé Le Fief Enguerrand, ce manoir templier du XIIIe siècle a récemment bénéficié d'une restauration complète. Une magnifique demeure avec fenêtres à meneaux et cheminées monumentales dans chaque pièce. 



 Le Fief Enguerrand, a été restauré avec goût et authenticité, et le propriétaire peut vous accueillir en ses murs d'époque.
Aujoudhui le domaine du Manoir de la Blanchère est sur 3,5 hectares.

Une habitation principale d'environ 500 m² datant de 1450 est composé d'un séjour  de 200 m² avec cheminée en pierres, d'un plafond cathédrale avec mezzanine, d'un coin bureau, cuisine de 50 m² environ équipée professionnelle, à l'étage deux grandes chambres avec salle de bains attenante et dressing, un sous-sol total aménagée de 200 m² avec fenêtre.
 Une grange attenante  (200 m²) avec piscine chauffée et jacuzzi, une salle d'eau, une grande baie vitrée avec un accès à une la terrasse  (180 m²).


une architecture sévère mais très riche.




 La seconde partie de la propriété est constituée d'une batisse datant de 1350 actuellement transformée en Gîte d'une surface d'environ 400 m² avec une grande pièce à vivre de 50 m² dont une cuisine équipée et une salle à manger avec l'accès à un petit salon de 35 m² environ. Au rez-de-chaussée, une chambre avec salle de bains dressing et salon avec cheminée, à l'étage deux chambres avec salle de bains et dressing.
Grand garage de 200 m², et sur le terrain deux maisons en pierres de 100 m² et 70 m² .