jeudi 22 juillet 2021

Balade Carneillaise Circuit n°19 La Carneille (Athis-Val-de-Rouvre) 10,5 km

 



Départ : parking de la salle polyvalente

 1 Se diriger à gauche vers la sortie de la Carneille. Au rond-point, poursuivre tout droit vers la rue de la Pélerinière. Tourner à droite au pont, en direction de la Bourdonnière. Emprunter le sentier en herbe à droite longeant la Gine. A la sortie du sentier, prendre la petite route à droite et poursuivre tout droit. 

2 Traverser la route tout droit et emprunter la Rue au Juif. Se diriger à gauche vers le chemin de la Fontaine puis tourner à droite. A la place Fief de Prez, continuer à gauche en direction de la Pilonnière puis emprunter le chemin à droite. Traverser la route et poursuivre sur la D805 en direction de Notre Dame du Rocher. 


3 Tourner à droite sur la route en direction des Landes et de la Bertlotière. Se diriger à droite au croisement puis tourner à gauche en direction du Bois André. Bifurquer à droite du château sur le chemin longeant la parcelle. Au croisement, poursuivre tout droit. Au Y, emprunter la petite montée à gauche et tourner à gauche au croisement. Emprunter le chemin à droite. 

4 A la sortie du chemin emprunter la route à droite. Au stop, tourner à gauche. Emprunter avant le virage le sentier à droite. A la Trésorée, emprunter le goudron à gauche et poursuivre tout droit. 

5 Au stop, tourner à droite, faire 150 mètres puis emprunter la première route à gauche vers le Plessis. Poursuivre sur le chemin. Emprunter le goudron puis rejoindre en face le sentier en herbe. Prendre la route à gauche. Emprunter le sentier à droite longeant le cimetière. A la sortie du sentier poursuivre tout droit sur le goudron. Poursuivre sur le sentier herbeux légèrement à droite. Continuer à gauche sur la petite route.


 6 A l’intersection, poursuivre en face en empruntant le chemin des Pierres Gauthier. A la sortie du sentier, emprunter la petite montée à gauche et poursuivre à droite. A l’église, emprunter la descente à droite pour contourner à gauche l’église. A l’église, se diriger vers la halle en traversant la route. Prendre la direction de Landigou et regagner le point de départ.





Ce circuit montre une campagne pleine de surprises paysagères et de témoins d’une histoire très ancienne. Il suit et croise à plusieurs reprises la rivière de la Gine, petit ruisseau vif argent qui fût en son temps le lieu d’installation de moulins et d’industries artisanales liées notamment au tissage et à la teinture. Le long du Chemin des rochers sur la droite après les mares, les ronciers cachent de pré- cieux et importants mégalithes répertoriés au nombre de 9. 





Plus loin, au lieu-dit du Prieuré Saint-Etienne, la deuxième maison à gauche dite «maison du temple » montre sur son pignon un linteau de porte portant la croix nimbée ou croix de commandeur, témoin de la présence templière au moins jusqu’en 1307. De fil en aiguille, la route vous conduit au château de Bois-André, résidence privée. Vous pourrez, en le longeant sur la droite, remarquer un très bel aperçu sur la chapelle Sainte-Barbe réédifiée au XVIIIème siècle. Elle est chaque année, le lundi de Pentecôte, le lieu d’un office ouvert aux paroissiens. Les lieudits de Feugrain et de La Trésorée sont très emprunts de bâtis anciens. Au Plessis, vous foulerez les pas d’un chemin gallo-romain. Ce qui, hormis l’histoire, sur ce sentier est remarquable, c’est la présence d’arbres d’essences diverses, la variété des paysages végétaux et des points de vue, notamment sur le versant nord de la Rouvre. Ouvrez l’œil, ils vous raviront. 


dimanche 4 juillet 2021

Affiche ancienne

   Affiche pour la salle des fêtes de Landigou dessinée par Mongodin 

26 avril 1942


En 1942 "les jeunes de la Carneille" par monsieur Mongodin de la Carneille.


Signature de l'artiste  Mongodin

jeudi 1 juillet 2021

Sait-on contre qui et à quel propos se bat en duel Oreste Bertrand de L'Hodiesnière le jeudi 1er juillet 1824 ?

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Le manoir du Hamel ou est né Oreste Bertrand de L'Hodiesnière



...Lors du coup d'État du 18 brumaire an VIII, Charles Ambroise Bertrand l'Hodiesniere  siégeait à la tribune et s’opposa vivement à Bonaparte en s’écriant : « Mort au tyran ». Il s’enfuit en sautant par une des fenêtres, fut exclu de l’assemblée, et rentra dans la vie privée. La loi du 12 janvier 1816 contre les régicides l’obligea à se retirer momentanément à Bruxelles. Charles Ambroise Bertrand l'Hodiesniere décéda le 30 mars 1819 dans sa bonne ville de La Carneille , à l'âge de 62 ans et dans sa propriété du Hamel St Étienne.


Dans  la division 28 au père Lachaise à Paris nous trouvons la Sépulture de son second fils, Oreste Bertrand de L'Hodiesnière né au Hamel à La Carneille le 28 novembre1805 et mort à la suite d'un duel à l'âge de 18 ans le premier juillet 1824.

Sait on contre qui et à quel propos ce duel a-t-il eu lieu nous demandait Marie-Thérèse en 2018 ? 

Non autorisé peu de duellistes furent poursuivis, et encore moins condamnés, tandis qu’une véritable rage du duel s’emparait du XIXe siècle.  Le duel entra dans les mœurs et devint une sorte d’institution propre à la noblesse et à la bourgeoisie, bénéficiant de la bienveillance des autorités. Il devint l'apanage des parlementaires et des journalistes, en quête de légitimité.



Son frère Achille Ambroise BERTRAND L'HODIESNIERE  fut lui maire de la Carneille  il était né le 24 avril 1803 et décéda le 10 mars 1845 à La Carneille  à l'âge de 41 ans , ou il était médecin.

lundi 7 juin 2021

 

La Carneille lors de son invasion par Jules César, entre 58 et 51 av. J.-C. était situé aux confins Est du Massif armoricain, entre quatre peuples gaulois vivant en Gaule au Sud  les Diablinte, a l'ouest par les Abrincate , à l'Est par les Sagii et Eburovice, un nord par les Viducasse.


Portrais d'un carneillais célébré pour ses talents d'orfèvre reconaissable par leur chevelure de « ceux qui ont la chevelure emmêlée comme les branches d'un arbre » 




samedi 1 mai 2021

P. Boulay confection. Ancienne maison Vaudorne-Toutain

P. Boulay confection.
Ancienne maison Vaudorne-Toutain
en 1939

Chapellerie-Modes-Mercerie-parapluie-Bonneterie

 

Gisèle Boulay et son époux tenaient la boutique familiale de nouveautés, conception et sportswear à La Carneille. « Nous avions de la mercerie, du tissu au mètre et d’ameublement, de la confection ; nous étions modistes (fabrique de chapeaux) et chapeliers (fabrique de casquettes). Je vendais des robes de mariées, j’allais les coiffer à domicile avec le diadème et le voile. Le mardi, jour du marché, nous avions un étal devant la boutique ; on payait une patente à renouveler chaque année et un droit de place. À Noël, mes beaux-parents vendaient des jouets et nous faisions la vitrine ; les gens s’extasiaient, c’était un autre monde, l’évolution est tellement grande ! », se remémore Gisèle


Son époux, instituteur, avait repris l’affaire familiale en 1950 et vendait sur les marchés. « En 1967, mon mari tombe malade et me voilà partie pendant un mois à faire les marchés avec un voisin chauffeur pour conduire le camion et m’aider. Nous avions un grand camion. Nous partions de bonne heure tous les jours pour arriver avant 8 h sur la place, sinon on ne pouvait plus rentrer. C’était une ambiance complètement différente de la boutique pour moi ; les clients étaient sympathiques. Il y avait une façon de faire, pas agressive ; on avait des concurrents, mais on se causait quand même. Quand il a repris le travail, mon mari s’est aperçu que le chiffre d’affaires avait augmenté ! Alors, la vendeuse est restée à la boutique et je l’ai accompagné jusqu’à ce que l’on arrête en 1988.
 Nous allions à Briouze, Argentan, Flers, La Ferté-Macé, Vire et Falaise. 
Mon mari, il n’aimait pas replier, c’est moi qui m’en occupais, lui, c’était les papiers ». Les marchés sont toujours là mais pour Gisèle, ce n’est plus comme avant. « Ils ne se sont pas améliorés, on y trouve très peu de beaux. Vers la fin, on sentait que ça devenait difficile ; en vérité, dès que la première grande surface a ouvert à Flers, les femmes se sont mises à conduire et allaient en ville. Nous n’allions pas sur Athis, plutôt sur Briouze, notre clientèle était par là. On a eu peur des fois aux virages pour Falaise, mais on faisait de bons marchés, jusqu’à 4 h de l’après-midi ; ensuite, c’était jusqu’à 2 h. »

jeudi 1 avril 2021

Histoire de scout en Avril 1963

  Des photos d'un camps scout en 1963 ayant fait un petit pont référencées La Carneille sur  http://sgdf13.free.fr/index.php?/category/7


le lieu vous dit quelque chose ?

PHOTOS DE JM BAZIN / 1963-04-24




source "Photos du groupe Scouts et Guides de France de Caen/Venoix"

vendredi 26 mars 2021

recherche de personnes

 liste des personnes étant nées ou décédées à La Carneille



Le site mémoires des hommes a mis à dispositons ses données recencées (05 juillet 2020)

Route de la Carneille à Briouze


 

La Maladrerie de la Carneille Docteur René Leroy 1924 .

 

en 1923 : - René LEROY fait un article sur une maladrerie de La Carneille .
 

À partir du…XIème siècle, les traces du passé, présentes dans la terre et dans la pierre, commencent à apparaître aussi dans quelques rares documents. C’est ainsi que l’on peut inscrire la petite histoire de La Carneille au Val de Rouvre dans la grande Histoire

La famine, qui pèse durant sept années, et une épidémie meurtrière s’abattent sur notre contrée désemparée. Le Pontaux-Malades à Ségrie indique qu’une léproserie se tenait peut-être à proximité, mais rien ne permet d’affi rmer qu’elle date de cette époque, de même pour la maladrerie qui a existé à la Carneille...


mercredi 10 mars 2021

Les noces anciennes


Qui veut ouïr chanson
Chansonnette nouvelle
Chante rossignolet
Qui veut ouïr chanson
Chansonnette nouvelle

C'est un jeune garçon
Et une demoiselle
Chante rossignolet


On fait l'amour sept ans
Sept ans sans rien en dire
Chante rossignolet
Mais au bout de sept ans
Le galant se marie


Au jardin de sa mère
Y a un buisson d'orties
Chante rossignolet
En a fait un bouquet
Pour porter à sa mie

Je suis venue vous inviter
Pour venir demain à mes noces




La belle si vous y venez
Mettez la plus belle de vos robes





La belle n'y a pas manqué
S'est fait faire trois robes


La première de satin blanc
L'autre de satin rouge

La troisième d'or et d'argent
Pour montrer qu'elle est noble

Du plus loin qu'on l'aperçoit
Voici la mariée


Je suis venu vous demander
Un petit tour de danse....






 extrait de Malicorne

jeudi 4 février 2021

LES REMPARTS DE TAILLEBOIS et les Boutemont

Taillebois est sans doute à l'origine un surnom d'homme, tailleur de bois. 

L'ancien bourg se situait à l'emplacement actuel du Hamel des Vallées sur un itinéraire utilisé de la préhistoire au XVIIIème siècle pour relier la vallée de la Rouvre aux Tourailles. C'est sans doute lors des périodes troublées du milieu du XIème siècle, que les premiers seigneurs de Taillebois érigèrent une motte castrale au lieu-dit Boutemont (la base est toujours visible route de Notre-Dame-du-Rocher à proximité du lieu-dit la Roufinière). Le fief de Boutemont dépendait alors, comme celui de Mille-Savatte (Notre-Dame-du-Rocher), du haut-fief de la Carneille.
 A Hastings en Angleterre, trois Taillebois, furent compagnons du duc Guillaume : Ivo (Yves ou Yvon), Raoul (Ralph ou Ruffo) et Guillaume de Taillebois, cités plusieurs fois dans les documents anciens. On sait que Ralph et Ivo s'établirent en Angleterre. Ralph devint peut-être prieur de Whitby Abbey ou bien vicomte dans le Bedfordshire, mais sa lignée s'est de toute façon éteinte faute de descendance mâle. Par contre, celle d'Ivo, haut shérif du Lincolnshire, se perpétua, et sous le règne de Henti II, elle prit le nom de Lancastre par la permission du roi. 

On pourrait également supposer que le nom de Talbot en Angleterre leur est apparenté. Entre le chemin des Rochers et le Lambron, au lieudit Pont aux Malades, une léproserie et sa chapelle acueillait sans doute les malades des villages de Taillebois, Ségrie et Mille-Savatte. Le manoir de la Cour du XVIème siècle est partiellement classé Monument historique.

 

La motte de Boutemont à Taillebois  tel-que l'on pouvait la représenter 

 " C'est sans doute lors des périodes troublées du milieu du 11e siècle, que les premiers seigneurs de Taillebois érigèrent une motte castrale en ce lieu-dit aujourd’hui "Boutemont" (la base est toujours visible route de Notre-Dame-du-Rocher à proximité du lieu-dit la Roufinière). 
Le fief de Boutemont dépendait alors, comme celui de Mille-Savatte (Notre-Dame-du-Rocher), du haut-fief de la Carneille. " 



Ci-dessus, photo extraite du site Google Earth.

                                  il s’agit essentiellement d'une mottes castrales.
 Il en reste un beau vestige à Taillebois, au lieu-dit Boutemont route de Notre-Dame-du-Rocher


On peut enfin imaginer que d’autres compagnons de Guillaume venaient d’Athis Val de Rouvre, comme Tustin (La Toutinière à Ronfeugerai) et le fameux jongleur chevalier Taillefer (La Tailleferrière à La Carneille). 


A La Carneille  était érigée une motte importante (au coeur du bourg actuel). Mais il existait d’autres mottes sur notre commune, par exemple à Athis (lieu-dit La Motte, proche de Ronfeugerai), et peut-être à Bréel, à Ségrie, aux Tourailles… " Le fief de Taillebois avait, dans sa mouvance, le fief de Boutemont, et relevait du haut-fief de la Carneille .


Ci-dessus, plan extrait du cadastre napoléonien de 1829, Archives de l'Orne, http://archives.orne.fr/ ; On y voit l'emplacement de la motte de Boutemont, parcelle 131


 Le fief de Boutemont, dont le manoir a été démoli, et dont on ne retrouve plus que les douves et l'emplacement de la motte. Celle-ci prenaient la forme d’une butte érigée à partir des déblais issus du creusement d’une douve circulaire. Outre ce fossé, l’installation militaire était défendue d’une palissade et d’une tour, le plus souvent bâties en bois.
Raoul de Saint-Germain en était possesseur, à la fin du 15e siècle ; plus anciennement, il dut appartenir à la famille de Boutemont, dont le nom se retrouve dans de nombreuses chartes du 12e et du 13e siècles (Léchaudé d'Anisy, Chartes du Calvados, t. I, p. 402).


Histoire du privilège de saint Romain« En 1551, Charles Vauquelin, sieur des Yveteaux, son frère, Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, et plusieurs autres gentilshommes, se rendirent, de Taillebois, à la foire de Guibray, afin d'y rencontrer les sieurs des Rotours, leurs ennemis capitaulx ; y étant arrivés, ils partirent de l'hostellerie du Griffon, accompagnés de seize ou dix-huit individus ayant espées, halebardes, dagues, jaques de maille, boucliers, berce lonnoys et pistolletz. Avertis que les sieurs des Rotours estaient au marché aux chevaux, ils y allèrent. Aussitôt que Guillaume Vauquelin, sieur de Boissay, les aperçut, il cria à ses amis et à ses gens : Sus ! Que personne ne se faingne, et que ceulx qui n'ont des espées prendent des pierres ! Alors tous ensemble, d'une mesme force et volonté, commencèrent à frapper de leurs halebardes et de leurs espées, sur les sieurs des Rotours, le sieur de Boissay criant : Tue ! Tue !.. Dans ceste meslée, un des valets des sieurs des Rotours fut tué, et deux ou trois autres blessés. Le plus coupable de tous, le sieur de Boissay, mourut peu de temps après. Quant à son frère, Vauquelin des Yveteaux, il leva la fierté, en 1555. Parmi ses complices, se trouvaient Guillaume et René Le Verrier, et Jehan de Ronnai. »

Une autre motte du même non existe sur la commune d’Ouilly le Vicomte au château  du sire de Boutemont, celui ci avait suivi le duc Robert Courteheuse dans ses conquêtes en Terre sainte. Les rôles (listes) de l’échiquier (administration financière) de Normandie signalent un Hugues de Boutemont en 1180 et un Guillaume de Boutemont en 1195. elle fut érigée entre le Xe et le XIIe est toujours bien visible aujourd'hui. Cette motte féodale, placée à la base d'un coteau, était une place forte qui commandait la vallée de la Touques.




vendredi 15 janvier 2021

"Dauns l’temps j’y byin counin touot cha !!" le bourg



L'ancienne Poste à droite en allant à Athis

                                   la boucherie a droite





 

La boucherie rue principal