samedi 9 août 2025

Découvrir son village

 Cela fait quinze que j ai créé le blog de la Carneille et deux ans après celui de l'histoire de la Carneille afin de faire découvrir et vivre le village de La Carneille et ses habitants à travers le net.


Que se blog puisse vous aider encore, n'hésitez pas à me contacter pour toutes modifications ou publication souhaitée à venir*.



Et c'est maintenant plus de 480 articles publié sur lacarneille.blogspot et 250 articles pour celui de l'histoire (plus de 58000 vues).

Olivier.


* Plusieurs articles sont des reprises d'information de journaux locaux dont j'ai essayé a chaque fois d'indiquer les sources.


      Ou se trouve cette rampe ?

jeudi 3 juillet 2025

Mongodin bourrelier à La Carneille

La famille Mongodin devant l'atelier de bourrelier à La Carneille 
XIXe et debut du XXe siècles.
Photo  


Le métier de bourrelier est très ancien. Il serait apparu en France au IVème siècle. En 1268, les statuts de la corporation indiquent qu'ils sont "faiseurs de colliers à cheval et de dossières de selle et de tout autre manière de bourrellerie".


 Un groupe de passionnés fait decouvrir dans l’histoire de La Carneille, les anciens commerces du bourg pour les faire renaître, ce blog y contribue.

 


 Le sellier au cours du temps Le sellier au cours du temps

 La sellerie est un métier ancestral qui englobe toutes les techniques, connaissances et compétences nécessaires à la fabrication et à la réparation d'articles équestres, comprenant accessoires et équipements utilisés pour monter à cheval.
 Le métier de sellier a aujourd’hui bien changé. Son origine remonte au XIIIe siècle et témoigne d'une histoire riche et d'une évolution significative, depuis l'époque médiévale jusqu'à la Révolution Industrielle. 

Mais comment la profession a-t-elle évolué au fil du temps ? 

  L’histoire de la sellerie.

 A La Carneille la sellerie au Moyen-Âge, ces artisans étaient connus sous le nom de bourreliers, habiles à fabriquer des équipements résistants et confortables pour les animaux, marquée par le développement de l’artisanat et la montée de la chevalerie de notre chateau. 
Les selles médiévales, construites à partir de cuir épais et résistant, étaient souvent richement décorées et conçues pour offrir confort et sécurité aux cavaliers. 
 Les artisans selliers du Moyen Âge utilisaient des méthodes spécifiques pour fabriquer les selles et les accessoires de sellerie. La fabrication du cuir nécessitait des compétences telles que la découpe précise des pièces, la couture solide avec des fils en lin ou en soie, ainsi que l'utilisation d'outils spécialisés tels que des alènes, des poinçons et des matrices pour embellir le cuir.
 Les chevaliers accordaient une grande importance à leurs selles et à leurs équipements, les considérant souvent comme des objets de grande valeur transmis de génération en génération.

En 1577, le roi Henri III stipule que tout artisan travaillant le cuir doit maîtriser chaque partie d'un attelage, des pièces du carrosse au système d'attache du cheval, afin d'obtenir le statut de sellier. Cela nécessitait plusieurs années d'apprentissage auprès de compagnons. Ainsi, le métier passe d'un savoir-faire généraliste vers une profession hautement spécialisée.



Le rôle du cheval à La Carneille est toujours d'actualité , qui servait pour le transport, pour le travail agricole et aujourd'hui pour le loisir et course hypique .


lundi 16 juin 2025

Une fête de village en Normandie

 

Le tableau du peintre
Date de création : Vers 1830



Du peintre Jouhaux représentant une foule massée devant de nombreuses attractions foraines venues dans leur village normand.

 En dépit du titre, il doit s’agir d’un village important ou d’une fête de dimension régionale. Les spectateurs arborent la tenue traditionnelle, adultes comme enfants.
 Plusieurs baraques foraines sont présentes pour l’occasion, constituées d’assemblage de planches recouvertes par une bâche.
 Le métier comporte une entrée, placée sous le panneau d’enseigne et un second accès situé de l’autre côté de l’estrade. Il s’agit d’un entresort qui assure un spectacle permanent.

 Au premier plan, un banquiste, perché sur son estrade, en plein boniment, fait retentir une grosse caisse, retenant ainsi la foule pour l’inviter à entrer dans l’entresort. Normalement, une personne assure la parade : le tambour, l’aboyeur, le trompette, le clown, la danseuse ou l’acrobate.
 Parfois Pierrot est un faire-valoir naïf et maladroit. Derrière les artistes, il y a une toile peinte qui représente les attractions, ici un volcan en éruption, certainement le Vésuve. A l’intérieur, le spectateur assiste à des dioramas de catastrophes naturelles. Au second plan, sur le même modèle, un numéro de funambule et plus loin l’exhibition d’une femme géante. A l'arrière-plan, les baraques sont nombreuses et peuvent présenter des phénomènes, des musées de cire, des acrobates… Face aux banquistes, les cabarets sont alors nombreux et nous voyons ici un estaminet avec une bouteille comme enseigne. L’histoire des attractions de foires se divise ainsi : le palque correspond aux numéros effectués au sol par les acrobates ou avaleurs de sabres ; il est antérieur au spectacle présenté sur des planches par les banquistes ou paradistes, dépeint ici. Ensuite se développe la fête foraine, avec les forains actuels et leurs manèges.

lundi 9 juin 2025

Claude GUIBOUT

 Claude GUIBOUT a maintenant 75 ans nous fait partager son amour de l'histoire et de sa commune :






Terre de ses origines, Claude nous fait découvrir La Carneille est un village pittoresque doté d'une histoire très ancienne fortement marquée par la Grande Histoire (la guerre de 100 ans, les guerres de religion, la Révolution, l'ère industrielle).





 "Passionné, je serais heureux de partager mes connaissances, histoires et anecdotes avec les visiteurs."

Il fait partie du réseau Greeters de l'Orne 











samedi 7 juin 2025

La cohue de la Carneille



Peinture de La Carneille.a



 La halle, dite « cohue de la Carneille» (siège des petites justices) était le lieu obligé pour réunir la population et crier les sentences : Multitude désordonnée, cohue confuse et bruyante de personnes y avait lieu.


 Quelle est l'origine du mot cohue ? 

( XIII e siècle) Du breton koc'hu (« halle ») attesté en 1232, sous la forme latine cohua et désignant la halle de Vouvant (Charte de G. de Lusignan) ; (1278) cohue de Chastau-Gontier (i.e. halle) ; (1318) le latin cohuta désigne le
 « siège de l'assemblée des officiers justiciers réunis en tribunal ». 





Le château, les prisons et la cohue de la Carneille ayant été incendié par les Anglais en 1356 ( R Leroy), ces deux derniers établissements, « la meson de la cohue et prisons.
  En 1453, la justice va se tenir dans des lieux privés, loués a cet effet. Ainsi on accorde à « Guillaume Trolley, bourgois de la Querneille, la somme de XXX s. t. pour le louage d'une sienne maison assise ou bourg dud. lieu  pour la juridiction des assise "et en quoy est le sep a metre les prisonniers...laquelle somme lui estoit deue par marché fait avec lui.




Siege de Bordeaux en 1453


23 juillet 1453:
  Bataille de Gavre: Philippe le Bon bat les Gantois révoltés; la ville doit verser une énorme rançon, et ses privilèges sont diminués.


source : Archeologie Médiévale publié en 1975



Chapelle Sainte-Barbe . château du Bois André

 


.            Devant le château du Bois André en juin.

Messe à la Chapelle consacré à Sainte-Barbe au château du Bois André.

Au château de Bois-André séjourna Henri IV lors d'une courte pause pendant les combats contre la ligue. Paris est aux mains des ligueurs, tandis qu’Henri IV tient les provinces du Midi ; il obtient le soutien de la reine Élisabeth d’Angleterre et des princes protestants du Danemark et d’Allemagne. 


Avant de conquérir Paris, Henri IV doit donc s’assurer de la Normandie car c’est là que lui arrivent d’Angleterre les armes et l’argent nécessaire pour payer la solde de ses soldats.


Le 14 mars 1590, à l’aube, les deux armées s’affrontent. D’après la chronique, Henri aurait harangué ses troupes avant la bataille : « Mes compagnons, Dieu est pour nous ! Voici ses ennemis et les nôtres ! Voici votre roi (…). Si vous perdez vos enseignes, cornettes ou guidons, ne perdez point de vue mon panache, vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire… » C’est après cette bataille que le panache blanc qui orne le casque d’Henri IV devient fameux. Malgré les renforts de mercenaires allemands et de cavaliers espagnols, les troupes ligueuses sont défaites. Les soldats royaux rapportent de nombreux trophées, dont cinq canons et tous les drapeaux ennemis. Les chefs ligueurs sont poursuivis : le duc de Mayenne fuit jusqu’à Nantes, d’autres à Chartres.





jeudi 10 avril 2025

Maquette d Asbours en 1980


La place de la halle de la Carneille.
 


origine :  Fond photographique des archives départementales de l'Orne

mardi 11 février 2025

Après la BD « La Carneille dans l’Histoire », un nouveau projet émerge dans le bourg





Faire revivre les anciens commerces de leur village : dans l’Orne, le défi de ces habitants


 Un groupe de passionnés se replonge dans l’histoire de La Carneille, afin de répertorier les anciens commerces du bourg pour les faire renaître, à travers une plaque informative.

 


Après la BD « La Carneille dans l’Histoire », un nouveau projet émerge dans le bourg de La Carneille Claude Guibout et son équipe de l’association La Carneille en histoire travaillent actuellement au projet de réalisation de plaques d’identification des commerces anciens du bourg. 


 La BD La Carneille dans l’Histoire poursuit son petit bonhomme de chemin. Elle vient d’être rééditée. 

Preuve en est, précisent Ginette et Claude Guibout, ses créateurs, de l’intérêt porté par le public à découvrir et mieux connaître l’histoire de notre territoire ... Claude Guibout et les membres de l’association La Carneille en histoire ont le projet de réaliser des plaques, à l’instar de celles vues par Claude Guibout lors d’une de ses promenades à Clécy. 
 L’idée m’est venue de faire la même chose à La Carneille. 

 Il s’agit de réaliser des plaques à apposer sur les bâtiments du bourg, qui ont abrité à la fin XIXe au début du XXe siècle, des commerces et des artisans (charron, sabotier, maréchal-ferrant…). Il s’agit maintenant de trouver des documents, des photos et, chose plus difficile aujourd’hui, de recueillir les souvenirs d’habitants ou d’anciens commerçants et artisans pour rédiger les textes et les illustrer d’une ou deux photos.