samedi 12 novembre 2016

1916 histoire de Gabriel DALIGAULT et Marcel DAVY

Sont mort pour la France en 1916  les soldats carneillais ; Georges LAINÉ ,  André DALIGAULT  et Marcel DAVY 


Le bois Fumin autour du fort de Vaux


Marcel Davy fut soldat du 67e R.I il a été tué à l'ennemi le  21 juin 1916  à l'age de 20 ans au Bois Fumin à Verdun il repose aujourd'hui à la Nécropole nationale de Douaumont (Tombe n°8770)

le bois Fumin carte de juin 1916

1er - 15 juin 
Retrait du front ; repos au nord de Châlons-sur-Marne. 
À partir du 10, transport par V.F. dans la région de Laheycourt. Repos vers Vaubécourt.
15 juin – Transport par camions à Beauzée-sur-Aire.
20 juin 1916
Dans la nuit du 19 au 20 juin, le 67 ème RI est appelé à occuper le sous-secteur du bois Fumin.
21 juin 1916
Après un bombardement d'une violence inouïe, le 67 RI repousse par trois fois de formidables vagues d'assaut qui essaient en vain de le refouler....
Le 67 RI voit les éléments de sa droite et de sa gauche écrasés, mais, malgré la situation critique, il refuse d'abandonner le terrain, refoule l'ennemi et bientôt les unités voisines, reconstituées, parviennent à rétablir la liaison. Grâce au 67e, la première ligne est conservée intégralement.  +

23 juin 1916
67 RI
Les vagues d'assaut allemandes se ruent de nouveau sur nos lignes avec une fureur extraordinaire. Non seulement elles échouent, mais encore, en les refoulant à la baïonnette, le 67 régiment progresse de 150 mètres.
En plus des souffrances horribles de la soif, le 67e a laissé sur le terrain 14 officiers hors de combat, dont 3 tués et 11 blessés et 1.018 hommes, dont 152 tués, 682 blessés et 184 disparus.

source :http://fumin16.canalblog.com/archives/2011/02/24/23325016.html

http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t10949-67-eme-regiment-d-infanterie



André DALIGAULT

Né le 15 mai 1890 à La Héroudière, André fut Domestique  chez Emile Lemarchand en 1906 à La Pélerinière (La Carneille)


Il enrôlé à la mobilisation comme 2ème classe au 101ème RI , il fut tué le 4 Juin 1916 à Verdun, au fort de Tavannes.

Témoignage du caporal brancardier Vanier, du 101e R.I. :
 " Les Allemands nous envoient du liquide enflammé ; une fumée noire entre dans les casemates, le bruit sourd des grenades nous arrive de plus en plus précis ; nous ne pouvons pas respirer ; nous sommes noirs comme des moricauds. Pour avoir de l'air, il faut ouvrir les fenêtres. Avec beaucoup de précautions, nous enlevons peu à peu les sacs de terre qui les protègent. Nous avons de la chance de ne pas voir d'Allemands dans le fossé. Quelques-uns sautent dehors pour pouvoir respirer. Mais il faut rentrer : ordre du commandant de refermer toutes issues. Nous ne sommes pas au bout de nos épreuves : le barrage de droite vient de fléchier. Les Allemands trouvant que nous résistons trop ont pris les grands moyens : avec du pétrole enflammé, ils arrosent les défenseurs et parviennent ainsi à forcer le barrage… Quelques grenadiers nous arrivent avec diverses blessures, les cheveux, les sourcils roussis, plus rien d'humains, des êtres noirs, les yeux hagards, tout ce qui peut être brûlé et brûlé. Grosse émotion… quelques hommes commencent à perdre la tête… "


son frére Gabriel DALIGAULT était lui au 67 èm il vécu jusqu'en 1927, et son autre frère Paul avait  été tué en 1915.


source verdun-detaille

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